Ok sur la photo : on ne dirait pas! ahah! Le 29 septembre, cela faisait déjà 1 an que je suis revenue du Japon! L’occasion pour moi de revenir sur ces supers moments passés là-bas, et d’écrire un article photo un peu japonisant. Partir vivre au Japon c’est pleurer deux fois : 1) quand on part de France et qu’on ne comprend rien aux japonais et 2) quand on rentre en France tellement ce pays va nous manquer. Retrouvez cet article aussi sur mon blog Postdoc Tokyoïte.
Happy Birthday!
C’est comme si plein de petits épisodes me rappelaient ce premier anniversaire : voir Sayaka sur Paris (mon amie japonaise), lire un thriller dont la fin se déroule à Tokyo (Kaïken de Jean-Christophe Grangé), ou bien un roman sur le retour au Japon (La nostalgie heureuse d’Amélie Nothomb). Je tenais absolument à revenir sur cette « nostalgie heureuse ».
Mes premiers émois photos
Le Japon, c’est le pays de la photo! On y trouve une diversité de sujets incroyables. Les japonais sont super fan de vintage (photo ci-dessous : magasin lomo Tokyo et son équipe au complet). Et en prime pour les amateurs de technologie, on y trouve la crème des appareils photos numériques et des pellicules argentiques. Que demander de plus?
Mon année à Tokyo a commencé en beauté: j’ai eu la chance de voir le Mont Fuji et la vallée d’Hakone le 1 er janvier 2013, des images époustouflantes! J’étais partie avec deux appareils (et oui seulement) : le Canon EOS 20D et mon Canon EF.
Au mois de mai, pour la golden week, c’est ensuite la région de Kyoto que j’ai eu le plaisir de visiter. Un vrai régal! A Narita aussi le festival de Taiko… c’était super! Voici quelques extraits mélangés.
Tokyo, bien-sûr, a été aussi l’occasion pour moi de faire de la « Street Photography », comme pour le quartier de Shibuya ci-dessous avec un objectif fisheye.
Au niveau des portraits, je me suis régalée aussi quand mes copines m’ont rejoint, d’autant plus que nous sommes allées voir un tournoi de Sumo!!!
Le grand magasin où l’on trouve de tout, c’est BIC CAMERA. Il y en a un, gigantesque, à Shinjuku. Un étage entier est dédié à la photographie avec tous les grands noms du numérique japonais : Canon, Fuji, Nikon, Sony, Olympus… On trouve également un choix impressionnant de filtres à objectifs, de trépieds, de housses, et de gadgets pour frimer (stylos pour nettoyer les objectifs, bras télescopique pour faire faire des selfies). Inutile de vous dire que j’ai carrément fait une rasia! J’ai même trouvé des filtres « vintage » pour jaunir les photos numériques. Pour ce qui est de l’argentique, c’est grâce au store de Tokyo, que je suis devenue fan des produits lomography (retrouvez ci-dessous la vidéo déjantée de l’équipe).
Dans cette boutique, j’ai commencé ma collection : Supersampler et Diana Mini. J’ai surtout amené toutes mes pellicules à développer et tous les week-ends.
Ma rencontre avec Célia
Regardez comme elle est jolie mon homologue analogue! 🙂 La première fois, c’est moi qui ai emmenée Célia dans le magasin lomo de Tokyo. Depuis, même si je suis revenue à Paris, il ne se passe pas une semaine sans qu’on s’écrive pour partager nos expériences et nos conseils. Alors Célia, je voudrais te dire un grand merci!
Technique EBS (pour Both Side Exposure) et autres exotismes …
La communauté lomography est pleine de curiosités! C’est fou le nombre d’idées absolument ingénieuses et parfois loufoques que l’on peut y trouver! Quand on commence un peu à s’amuser en photos argentiques, on se rend compte rapidement que des milliers de choses sont possibles grâce à la pellicule. La chimie du support permet par exemple de créer des effets de couleurs avant ou après développement. Et bien-sûr la fameuse double exposition : avec ou sans Splitzer! Parmi ces techniques, on trouve l’EBS ou Both Side Exposure. Il s’agit en fait d’exposer les deux côtés de la pellicule pour le même cliché/le même sujet. On obtient ainsi des images symétriques. Un côté utilisera la face sensible classique de la pellicule (et donc correspondra à des couleurs naturelles) et l’autre correspondra à des couleurs red scale. Ça, c’est pour la théorie… La pratique est nettement plus compliquée! Regardez déjà ce que l’on obtient (ci-dessous) grâce aux photos démentes du lomographe hodachrome.
Moi personnellement, je suis méga fan. Et surtout, je trouve que cette technique est le summum de ce que l’on peut faire en argentique avec un peu de dextérité et d’ingéniosité! Voyons maintenant comment on fait! Hodachrome l’explique très bien. D’abord on shoote en Splitzer seulement le haut/ou le bas de la pellicule. On obtient ainsi une exposition sur un seul côté de la pellicule (ci-dessous).
Ensuite, on se place dans une chambre noire, on retourne le film (pour plus de détails : allez faire un tour sur l’article Redscale). Et on shoote de nouveau (ci-dessous).
Comme j’ai eu le coup de foudre pour ce projet seulement la dernière semaine avant de partir de Tokyo, il était déjà un peu tard pour maîtriser pleinement le sujet. Néanmoins, j’ai quand même fait quelques essais dans le quartier de Shibuya de Tokyo. Vous me direz ce que vous en pensez. De mon côté, je suis assez mitigée : la séparation des deux « faces » n’est pas assez nette! Plusieurs raisons à ça, j’étais partie pour faire un « jour/nuit ». Or la luminosité du jour (en red scale) a carrément débordé voir dominé le côté nuit. Dommage!!! Mais je ne déclare pas forfait tout de suite…
Paris-Tokyo (Films swap)
Grâce à Célia (voir plus haut), je continue de voyager un peu avec l’échange de pellicules. Célia m’envoie des pellicules qu’elle a exposé au Japon, et moi je double-expose en France. Parfois, on se donne un thème : les trains, les restos… Un projet que j’aime beaucoup, car chaque développement est plein de surprises! On ne sait jamais sur quoi on va tomber ni si les deux images vont bien se mélanger. C’est une façon pour moi, d’être encore un peu là-bas (ci-dessous Calvi-Tokyo et les trains).
Un grand merci à mes amis
Ceux du japon : Adrien, Chihiro, Tomeu, Sayo, Aya, Célia, Sayaka, Vincent et sa famille, Typhaine et les filles. Et puis ceux qui sont venus me voir ou qui sont passés (dans l’ordre d’arrivée) : Christophe, mes parents, Claire, Nico et Gwen, Julien, Raph, JB, Nico, Mélanie, Tu-Anh, Emeline.
Pendaison de crémaillère
Finalement c’est sous le signe du Japon, qu’il y a un an, je pendais la crémaillère dans mon appartement parisien. Nous avons mangé des sushis, bu du saké et nous étions tous habillés dans un style japonais. Voici quelques photos! Désolée pour la qualité de photos téléphone!
Superbe article pleins de souvenirs ❤
Merciiiiiiiiiii! 🙂
Trop fort je suis fan !! Ca me fait aussi verser une larme en pensant au japon ;-)….
Merci Xav!!! 😉