L’Ilford HP5 plus 400 est l’incontournable du photographe argenteux noir et blanc! Certains l’adorent et ne shootent qu’avec ce film alors que d’autres refusent de l’utiliser : trop « mainstream ». Il existe en format 135, 120, plan-film et bobine de 30 m. Ce film, créé en 1935 et décliné en 1989 sous son nom actuel et ses 400 iso est un grand classique du fabricant Ilford. Utilisé par de nombreux grands photographes, il s’est posé comme le concurrent direct de la TRI-X de Kodak. En format 135, la pellicule est disponible partout en 24 poses (4,80 euros) et 36 poses (6 euros). Faisons ensemble le tour de cette pellicule si répandue!
MX2 : « HP5 Plus est un film sensible, dont la granulation fine, l’excellent contraste de bordure et la netteté élevée garantissent des images de qualité, brillantes et nuancées. Il offre une très grande souplesse en traitement poussé. La grande latitude de ce film permet d’utiliser des indices d’exposition jusqu’à EI 3200/36 en poussant le développement avec un révélateur adapté. L’augmentation de contraste et de granulation liée à cette technique reste modérée et les négatifs obtenus se tirent aisément. Ces caractéristiques font de HP5 Plus un film parfaitement adapté aux prises de vues en faible lumière ou aux sujets en mouvement.
Applications : Sport, spectacle, reportage, prise de vues en lumière ambiante et faible éclairage…«
Une sensibilité passe-partout
400 iso, c’est l’idéal pour photographier dans à peu près tous les environments lumineux : hiver, mi-saison ou plein été, intérieur ou extérieur. Cette pellicule était d’abord utilisée comme pellicule de presse et de reportages. Elle est devenue parfaitement adaptée à une utilisation généraliste : architecture, portraits, nature, action. Elle est suffisament rapide pour permettre une modularité des réglages de profondeur de champ et de vitesse. A l’intérieur ou à l’extérieur : pas de problème.
Le sens du détail
La petite touche de la Ilford 400 HP5 + c’est son piqué! Les détails sont mis en valeur par ses nuances bien franches : des clairs bien blancs et des noirs profonds. Le contraste est marqué sans être pour autant exagéré. Sa netteté est son grand atout. Cette particularité fait que cette pellicule est très appropriée pour la nature et les portraits.
Du grain un peu vintage
Contrairement à ce que l’on peut lire : oui la Ilford 400 HP5 + a du grain! Et c’est loin d’être désagréable d’ailleurs : contraste + grain = un joli style vintage.
Ses derniers atouts
- La Ilford HP5 + 400 est approppriée pour les appareils en plastique, qui ont des lentilles moins claires que celles de leurs cousins en verre. Ils laissent rentrer moins de lumière même à la lumière du jour avec le Diana par exemple, donc une vitesse de 400 est ce qu’il y a de mieux.
- Vous pourrez la trouver vraiment partout (certains diront qu’Ilford rend presque invisibles les autres pellicules) : fnac, lomography, MX2, labo argentique, etc.
- On peut la pousser/la retenir de 200 à 1600/3200 iso : c’est à dire shooter dans les conditions d’une 1600 iso et la développer avec des temps de révélation plus longs
- La Ilford HP5+ 400 se développe facilement à la maison et ne souffrira pas si vous avez un ou deux degrés celsius de trop!
Sources :
- Pour trouver vos temps de révélation/réglages : http://www.digitaltruth.com/devchart.php
- https://www.lomography.fr/magazine/202850-ilford-hp5-la-reine-du-noir-et-blanc
Article censé, c’est vrai la HP5 garantit des clichés réussis. Un fois, j’ai chargé un rouleau sans changer la sensibilité de ma cellule, et je l’ai accidentellement exposé à 100 asa, en adaptant le développement, j’ai obtenu quelque chose de sympa.
Mais, pour celles et ceux qui aiment le noir, dans le noir et blanc, la hp5, à 400 asa, offre trop de gris.
C’est une affaire de goût =)
Ce n’est pas ma préférée non plus! 🙂 Mais faut lui reconnaitre sa robustesse c’est sur! 🙂