Ma collection


IMG_1073Je commence une collection d’appareils analogiques (quelques numériques se sont perdus). Pour cela, je fouille dans les brocantes ou le grenier de ma grand-mère. Certains de mes appareils sont modernes et en plastiques mais toujours délibérément vintage. Et pour ceux qui croient qu’aujourd’hui il n’est plus possible de trouver ni des pellicules photos moyen format ou 24X36, ni de les faire développer et bien … je peux vous prouver le contraire! L’occasion pour moi de vous présenter aussi un site génial qui répertorie les vieilles pub par année! Comme cette pub de 1957 pour les appareils de la marque Polaroid.

Polaroid 1957Je vais maintenant faire une liste exhaustive de ma collection. J’essaye de faire des photos avec chacun de ces appareils. Malheureusement, les plus vieux d’entre eux ne sont plus que des objets de déco, car certaines pellicules un peu exotiques ne sont plus disponibles. Néanmoins, quand c’est possible, vous pourrez voir le résultat sur une photo modèle. En cliquant sur cette photo, vous pourrez voir les albums entiers apparaitre. Enfin, j’ai classé ces appareils par date de commercialisation. En vous souhaitant un bon retour dans le passé!

  • Chambre photographique 9X12 avec objectif Unicum (1890)

DSC_0865[1]Ce petit bijou est le plus ancien de ma collection, difficile à dater mais certainement d’avant 1900. En fait, c’est un des éléments d’un coffre en bois que j’ai retrouvé dans le grenier de ma grand-mère. Un véritable trésor! Dans ce coffre, resté dans son jus, il y avait tout le matériel nécessaire au parfait photographe : papiers sensibles au citrate d’argent, dosette virage-fixage des Frères Lumière, chassis-presses de différents formats, plaques de verres avec négatifs encore dessus, trépied, cuvette, et même des photos de famille!

L’appareil photo en lui-même est doté d’un objectif Unicum Baush & Lomb Opt. Co. Pat. Jan 6 91. Il est doté d’un diaphragme 8 – 128 (mais certainement plus ouvert que 8 mais il n’y a pas de marques), d’un obturateur à deux rideaux, et de vitesses allant de 1:100 à 1:2 (plus les poses B et T). La pose 1/100 marche parfaitement. Sur les côtés deux pistons qui permettent d’armer la vitesse. Un petit bouton sur le côté droit permet d’ouvrir et de fermer le rideau pour faire le point. Le déclencheur est à gauche au-dessus du piston. Un vrai bijou, le soufflet est en parfait état. Il est même doté d’un niveau à bulle. L’appareil se replie dans sa boîte sans problèmes.

IMG_20160618_190540[1]Sur le dos de l’appareil, se trouve fixée une étiquette en métal « Les établissements POULENC FRERES 19 rue du Quatre Septembre Paris Grand Prix Paris 1900 ».

Photo d'époque prise avec la chambre dans le jardin de ma grand-mère!

Photo d’époque prise avec la chambre dans le jardin de ma grand-mère!

En 1845, le boulanger-pâtissier Pierre Wittmann (1798-1880) reprend la pharmacie-droguerie Hédouin, fondée en 1816 à Paris, 7 rue Saint-Merri. Wittmann avait été autrefois préparateur en pharmacie et il était passionné de chimie. En 1852, il ouvre à Vaugirard un atelier de préparation des produits nécessaires à l’élaboration des collodions photographiques : le bromure et l’iodure d’argent, le chlorure d’iode, l’hyposulfite de sodium. Il s’associe alors à son gendre, Étienne Poulenc, pharmacien et chimiste, auquel il cède l’affaire en 1858.

Poulenc frères 11 rue de Cluny 1886

Poulenc frères 11 rue de Cluny 1886

À partir de 1859, Étienne et son beau-frère, Léon Wittmann, commercialisent des réactifs chimiques sous la marque « Poulenc et Wittmann » (« P. W. »). Dans leur nouvel atelier d’Ivry-sur-Seine, ils produisent des sels de fer et d’antimoine ainsi que de nombreux produits nécessaires à la confection et au traitement des plaques photographiques. Après la mort d’Étienne Poulenc, la maison Poulenc et Wittmann devient « Poulenc frères » en 1881. Ses activités visent à la conception, la fabrication et la commercialisation de « produits chimiques et pharmaceutiques, photographiques et industriels ».

  • Kodak Vest Pocket autographic (1915-1926)

IMG_5140Cet appareil à soufflet est de type « folding » (voir encadré plus bas). C’est un appareil de poche qui utilise des films 127 au format 4,5X6 cm. Ces films ne sont malheureusement plus disponibles. Certains de ces appareils auraient suivis les soldats pendant la grande guerre (pas sûr quand même).  Il se range dans sa petite pochette. Particularité : cette version « autographic » permet d’écrire un mot/une note sur le papier protecteur de la pellicule avec le stylet. En effet au dos de l’appareil, on trouve « une trappe » qui s’ouvre à cet effet.

IMG_5176[1]Ingénieux non? Maintenant voici la publicité d’époque qui va avec. Ça c’est du vintage!

vest pocket

  • Eastman Kodak Six-20 (1932-1937)

IMG_5139Cet appareil à soufflet est également de type « folding » (voir encadré plus bas). Fabriqué aux Etats-unis, cet appareil utilise des pellicules 620 (voir apparté après le Kodak Junior 620) pour un format 6X9 cm. La face avant est octogonale avec un esprit « Art déco ». Il est possible de trouver des tutoriels pour rembobiner des pellicules 120 sur des vieux axes 620. Malheureusement je ne peux plus utiliser cet appareil car le soufflet est percé et donc il n’est plus étanche à la lumière. Les détails techniques ? Objectif Kodak ANASTIGMAT F:6,3 de 100mm. Mise au point par rotation de la lentille frontale. Obturateur central, Poses T, B, instantané de 1/25 à 1/100 de seconde, filetage pour déclencheur souple.IMG_5174bis

Un appareil folding est un appareil pliant dont la face avant, en s’ouvrant, découvre l’objectif. Sur les premiers foldings, il fallait déplier le volet avant muni d’un rail sur lequel on devait faire coulisser l’objectif. Sur les modèles plus récents, en ouvrant l’abattant un jeu de leviers articulés, les ciseaux, mettaient l’objectif en position automatiquement. Enfin sur les foldings dits « automatiques », il suffisait d’appuyer sur un bouton pour que l’abattant s’ouvre sous l’action d’un ressort. Ils étaient généralement munis d’un petit viseur à reflecteur, permettant la visée à hauteur de poitrine, et pivotant pour cadrer verticalement ou horizontalement.

  • Kodak Junior 620 (1933-1939)

IMG_6596Encore un appareil Folding! Merci à Marie pour ce modèle. Le Junior 620 fut fabriqué à Stuttgart de 1933 à 1939. Ce fut un appareil de grande production, avec plusieurs variantes. Le modèle de 1933 se reconnaît à sa face avant émaillée noire, à ses incrustations métalliques et à son bouton d’avance de film sur le côté gauche. Sur les versions ultérieures, ce bouton est remplacé par une clef et la face avant est redessinée.
Le modèle ici a un objectif anastigmat avec une ouverture maximale de 1:7,7 f= 12 cm (autres ouvertures : 7.7, 11, 16, 22 et 32). Les vitesses sont les suivantes : T, B, 1/100, 1/50, 1/25. Le type de film est 620, soit des formats carrés 6X6.

Le format 620. A l’origine le noyau des bobines était en bois et les joues en tôle. On ne pouvait pas descendre en dessous d’un diamètre minimum pour usiner et percer ce petit cylindre de bois. C’était ce que nous nommons encore aujourd’hui le format 120. Puis on fabriqua des bobines entièrement métalliques, et vers 1930 Kodak créa des bobines à petit noyau, le format 620, pour diminuer (un tout petit peu) l’encombrement des appareils. Pour diverses raisons, les deux formats de bobines subsistèrent et ce furent finalement les bobines à petit noyau (620) qui disparurent les premières, alors que le 120 est toujours utilisé. Ajoutons qu’il existe aussi le format 220, dont les bobines sont identiques en dimensions au 120, mais qui comportent une bande de pellicule deux fois plus longue, permettant donc de prendre le double de vues. Dans ces bobines le papier protecteur est interrompu et collé au début et à la fin du film, permettant ainsi de conserver le même diamètre total d’enroulement. Seuls certains appareils peuvent utiliser ce format, l’absence de numéros au dos imposant l’avancement automatique du film. A gauche une bobine 120 (gros diamètre) et à droite une 620 (petit diamètre). Pour utiliser vos appareils au format 620, avec des pellicules 120, allez faire un tour ici : utilisation d’appareil format 620 anciens.

format 620

IMG_5152Je vous présente le Rolleiflex! Appareil mythique! Il s’agit d’un appareil avec double lentille qui date des années 30. On le charge avec des pellicules moyen format (ou 120), encore commercialisées. Après les premiers modèles de 1920, le Rolleiflex prend son allure définitive au cours des années 1930. Les modèles automatiques savent, d’un aller-retour de manivelle, avancer le film de la juste longueur et armer l’obturateur, sans que le photographe ait à se soucier de voir apparaitre des chiffres à travers une fenêtre au dos de l’appareil.En pratique, cet appareil est tout simplement génial : robuste, simple et de très grande qualité. Même Marilyn Monroe s’est prêtée au jeu du modèle.

photo-rollei-et-marilynUn de mes appareils préférés sans aucun doute!

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caractéristiques Rolleiflex automat

Vous ne savez pas comment charger votre Rolleiflex avec une pellicule 120 et le jeu des deux bobines? Voici une petite vidéo :

IMG_5145Unique fabrication dans le domaine de la photographie de la marque MAPED (oui oui les compas, les gommes etc.). Cette boîte a été créé à Annecy en 1947. Cet appareil a aussi servi de cadeau publicitaire pour des biscuits BN! Deux ouvertures à f/14 et f/2, une pose dite « instatanée » et une pose longue (B). On le charge avec des films 620 mais les films 120 font une nouvelle fois très bien l’affaire. Autre particularité : les photos sont de format 6X7 (format carte de crédit). Pas encore testé… Mais j’ai hâte, selon certains forums ça a l’air prometteur !!!

  • Lumiere Eljy Club (à partir de 1951)

IMG_6594A partir de 1951, Lumière commercialise le successeur du Eljy, le Eljy Club. Il s’en vendra jusqu’en 1960. De son aîné il a conservé : la petite taille, le format de pellicule 24 x 36 non perforée et bien sûr le fameux objectif Anastigmat Lypar 1:3,5   f=40mm. Pour le reste, cet appareil n’a plus rien à voir avec son prédécesseur.

Le corps du Eljy Club est en fonte d’aluminium et non plus en tôle. Le viseur est maintenant intégré dans un carter en aluminium chromé mat. L’obturateur est un ATOS 2 atteignant le 1/300 sec. Cet appareil est équipé d’un posemètre optique – le LUMIPOSE – qui permet de déterminer l’ouverture en fonction de la vitesse voulue. Attention, le fonctionnement du LUMIPOSE nécessite de très petits doigts… Il est pas tout choupinou?

  • Kodak Retinette (modèle 022 de 1954)

Kodak Retinette 022Les premiers modèles Retinette était de type folding. Puis est apparu le modèle 022 (le mien), le premier « rigide » de la série. Son optique Schneider-Kreuznach Reomar (à vos souhaits) 45 mm 1:3,5 se compose de trois éléments plutôt que quatre auparavant.

La version édition française est notée Anastigmat Angénieux (Retinette f). Merci tonton Mimi!

 

  • Kodak Brownie Flash (1954)

Kodak Brownie FlashLe Brownie avec sa griffe pour flash à lampe est très courant dans les brocantes. L’appareil seul valait 2572 francs et le flash 1398 francs. C’était le cadeau idéal à Noël pour les petits français, la réplique de l’appareil américain Kodak Brownie Hawkeye flash. L’aspect général est celle d’un gros cube noir, en bakélite, surmonté d’une poignée en plastique. L’appareil n’a qu’un viseur de poitrine dont la fenêtre est ronde et centrale. Le déclencheur est à gauche et le selecteur de vitesse à droite (1/50 ou B). On y insérait des pellicules 620 pour obtenir un format 6X6.

kodak brownie flash

  • Exa (Ihagee Dresden 1956-1959)

IMG_5136Ihagee était un fabricant allemand d’appareils photos basés à Dresde. Sa production la plus célèbre est une gamme d’appareils photos mono-objectifs commercialisée sous les noms de Exakta et Exa (la version low-cost). L’objectif à baïonnette est interchangeable. Le prisme de visée également. Les vitesses vont de 1/150 à B. Pellicules au format 24X36. Boîtier très solide et robuste! Vous pouvez cliquer sur l’image ci-dessous pour obtenir le mode d’emploi en version pdf.

Exa-01Et voici une publicité d’époque!!!

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  • Agfa Silette LK (à partir de 1958)

IMG_5138L’Agfa Silette est le premier appareil « sérieux » de mon papa! Il s’agit d’un compact 35 mm muni d’un objectif Agfa Color Agnar 45mm f/2,8. Il dispose d’un posemètre avec cellule au sélénium. Une petite aiguille rouge se déplace de haut en bas pour signaler la sur-exposition ou la sous-exposition. Un petit temps est souhaitable pour que l’aiguille se stabilise. En 1963, il coutait 305 francs. Tout se règle au niveau de l’objectif : vitesse de B à 1/250, diaphragme de 22 à 2.8, iso : 12 à 800 et mise au point. Le flash est amovible et se rajoute sur la bague prévue à cet effet.

  • Canon FTb QL (1971)

IMG_5137Celui là est hérité de mon grand-père. C’est le premier appareil photo reflex Canon SLR (voir encadré) à disposer d’un système de mesure de l’exposition à pleine ouverture avec une cellule CdS. posemètreFTbLe diaphragme reste ouvert en toutes circonstances et permet une visée plus facile.

Il est fournit avec son objectif FD 55 mm 1.8. On peut adapter des objectifs FL et dans ce cas un petit levier permet de laisser le diaphragme en position fermée. Le contrôle de l’exposition est manuel. Il suffit de faire coïncider l’aiguille de la vitesse avec l’aiguille du diaphragme sur la droite du viseur (photo à droite).

Le système QL (Quick Loading) permet de charger la pellicule sans trop gâcher de la pellicule. Pour ce qui est des piles au mercure (M20 1,3 V qui ne se font plus plus), on les remplace facilement par des piles alcalines LR9 à 1,5V.

Et pour le mode d’emploi c’est ici!

  • Canon AE-1 (1971)

canon-ae-1Appareil amateur très répandu dans les brocantes! Le Canon AE-1 fonctionne avec priorité à la vitesse. Cette priorité vitesse, facile d’utilisation pour les amateurs lui permis d’obtenir un grand succès. Le contrôle d’exposition est gérée par une unité centrale dont la description exacte dans le mode d’emploi est « unité de traitement centrale comportant deux circuits intégrés et un circuit LSI doté d’un I2L (circuit de logique intégré à injection directe de porteurs). E pour electronique!!!

IMG_5151 Le Canon EF est le premier appareil photo reflex (SLR) à posséder un système d’exposition semi-automatique et une cellule en silicium. Avec la priorité à la vitesse, l’appareil sélectionne le bon diaphragme directement. Le choix de vitesse s’étale de 1/1000 à 30 s (!), pour une plage de sensibilité de 12 à 3200 iso. Il est également possible de désactiver ce mode automatique et passer en tout manuel. Ce boitier est l’ancêtre de la série de monture EF de Canon. Objectifs à baïonnette et flash en option. Il dispose également de la très précieuse option de « double exposition » qui sert notamment pour des photos au Splitzer. Vous pourrez trouver les photos faites avec le Canon EF soit en noir et blanc, soit en couleur en cliquant sur la photo ci-dessous.

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Un appareil SLR ou Single-Lens Reflex se compose d’un seul objectif qui sert à la fois à la visée et à la prise de vue. Lors de la visée, un miroir réfléchit la lumière venant de l’objectif dans la lentille du viseur (d’où le nom de reflex). Lors de la prise de vue, le miroir bascule alors pour laisser la lumière exposer la pellicule. Les réflexes numériques sont appelés DSLR pour Digital Single-Lens Reflex.

  •  Polaroid SX-70 Alpha (à partir de 1972)

Il en a fait du bruit quand il est sorti le SX-70 avec son folding et sa touche rouge « One Step »! Appareil polaroid à visée reflex, le SX-70 est produit de 72 à 81. Le premier est à mise au point manuel puis d’autres modèles avec autofocus sont ensuite arrivés sur le marché. On utilise le film polaroid de type SX-70 assez cher aujourd’hui (22 euros à la fnac pour 8 poses!). Le modèle en noir mat et skaï débute en 75 alors que son prédécesseur était en métal chromé. Son format pliable contient une chambre noire  en caoutchouc. Fermé, il fait à peine cm d’épaisseur. Le système optique ne variera pas au cours des années, il comprend quatre éléments pour 116 mm f/8 (ouvertures de f/8 à f/22, vitesses de 1/175 à 10 secondes). La distance minimum de mise au point est de 26,5 cm (10,4 inches). Le manuel est ici :  manuel-polaroid-SX-70. 

La famille des SX-70

  • Electro 35 GSN (Yashica à partir de 1973)

IMG_5135Il s’agit de la quatrième génération d’Electro 35. Visée télémétrique (voir plus bas) avec correction automatique de la parallaxe, objectif de 45 mm f/1, 7 et un obturateur électronique, le tout fabriqué par une maison japonaise de qualité : Yashica. Le système d’exposition est semi-automatique avec priorité à l’ouverture cette fois. On change le diaphragme et l’appareil se charge de choisir le temps d’exposition : de 30 à 1/500 s. Le réglage s’effectue à l’aide de 2 petites flèches lumineuses rouge et orange visibles à la fois sur le capot de l’appareil et dans le viseur. Lorsqu’une flèche est allumée, il faut tourner la bague des diaphragmes dans le sens qu’indique la flèche pour retrouver une exposition correcte. Lorsque les 2 flèches sont éteintes, l’exposition est satisfaisante. Pour le mode d’emploi, je vous conseille l’excellent site 35mm-compact. Seul hic : les piles adéquats ne sont plus commercialisées : pile de 5,6V. Il faut donc faire un assemblage savant de piles boutons avec du scotch : 4 piles LR44 et 7 pièces d’un centime d’euros.  J’ai testé ça marche! electro35 GSN

Un appareil télémétrique (ou rangefinder en anglais) permet de mesurer la distance entre l’appareil et le sujet. « Télé » vient de distance et « mètre » la mesure. Dans un appareil télémétrique à coïncidence d’images, la distance est déterminée par triangulation entre deux fenêtres de visée produisant un effet de parallaxe. Les images vues par l’une et l’autre fenêtres sont amenées par un jeu de miroirs sur le même oculaire. On voit ainsi au centre du viseur les deux images superposées du sujet visé. Lorsque la mise au point est ok, les deux images se superposent. La marque la plus réputée, Leica, reste fidèle au télémètre à coïncidence d’images (série « M »), elle en propose aussi des versions numériques (Leica M8 en 2006, Leica M9 en 2009).

  • Kodak INSTAMATIC 130 (1976)

IMG_6595Assez rare dans les vide-greniers, ce petit appareil tout automatique qui rentre dans une poche utilise des pellicules au format 110 (disponibles chez lomography!). Cet appareil est vraiment le plus simple de tous : juste un bouton pour armer et avancer la pellicule à la vue suivante. Ses caractéristiques techniques? Focale de 25 mm avec une ouverture unique de f/11.  Une petite trape sur le côté droit s’ouvre pour insérer un Magicube-X dans la douille, c’est à dire un petit flash cubique. Pour acheter des pellicules 110, cliquez sur la photo des pellicules lomography. IMG_6599[1]

pellicules 110

  • Minolta X-300 (1984)

minolta_x300Minolta a commencé sa gamme « X » avec le X-700, puis le X-500 en 1983. Le X-300 est le petit frère et le plus basique.

Il s’agit d’un appareil très simple à utiliser. Le passage de l’automatisme au semi-automatisme se fait en tournant dans la continuité le barillet des vitesses. Un gros interrupteur électrique évite tout oubli consommateur d’énergie. Facile et léger! Merci Denis et Jean pour ce cadeau.

  • Canon A-1 (1978-1985)

Canon A-1Commercialisé à partir de 1978, le Canon A-1 est l’appareil photo reflex argentique au sommet de la série A (le Canon AE-1 fut le premier de la série). C’est un appareil photo élaboré, embarqué d’un « ordinateur » intégré numérique et non analogique. Parmi ses grandes améliorations, on peut trouver:

  • 5 modes d’exposition et contrôle manuel
    • mode priorité à la vitesse
    • mode priorité à l’ouverture
    • Mode program
    • Mode flash
    • Mode stopped-down
  • Compensation d’exposition
  • Viseur ne montrant que la prise de vue (pas d’information parasite)
  • Plage d’exposition importante
    • Sensibilité de 6 à 12800 ISO
    • 16 vitesses de 1/1000 à 30 sec

Le Canon A-1 est un appareil polyvalent, probablement un des plus intéressants boîtiers Canon à optique FD (les objectifs Canon FD sont réputés pour leur grande qualité). Cet appareil photo reflex se trouve assez fréquemment sur les sites de ventes aux enchères à prix assez élevé mais en rapport avec ses étonnantes possibilités. Merci au site 35mm-compact pour sa notice d’utilisation.

La Mairie - Canon A1 - Cinestill 800

La Mairie – Canon A1 – Cinestill 800

Canon A1

  • Konica MR 70 (1985)

Konica MR 70Le Konica MR 70 a été présenté pour la première fois au salon de la photo en 1985. Il est peu courant dans les vide-grenier. Il dispose de deux focales : téléobjectif et grand angle. Il est équipé d’un auto-focus infrarouge et d’un flash (8 sec à se recharger quand même). La pellicule se place toute seule dans la boitier ce qui permet d’économiser du film. Il est alimenté par 2 piles AA. Merci Mansour!

JB - Konica - iso 400

JB – Konica – iso 400

  • Leica R5 (1986)

R5Un de mes petits chouchous : mon premier Leica pour mes 30 ans! Le Leica R5 avec logo Leitz en rouge sur la face avant fut produit au Portugal de 1986 à 1988. Le R5 offre cinq modes d’exposition : un mode programme (verrouillable par l’utilisateur), un mode priorité vitesse avec mesure d’exposition intégrale, un mode priorité diaphragme avec mesure d’exposition intégrale ou sélective (cette dernière bénéficie d’une fonction  » mise en mémoire « ), et un mode manuel avec mesure d’exposition sélective. Même Doisneau avait un R4 !

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Ainsi, et de façon très facile vous pourrez raisonner soit sur la profondeur de champ, soit sur la vitesse du sujet à photographier. La notice est ci-dessous :

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Et la brochure c’est ici!

Leica R5 - Ilford N&B 400

Leica R5 – Ilford N&B 400

  • Polaroid Impulse AF (1988)

IMG_5142L’Impulse AF (Autofocus) était le haut de gamme de cette série. La mise au point autofocus à 4 paliers est assurée par un sonar, dont on distingue l’émetteur sous la grille. La mise au point est possible de 0,60 m à l’infini.  Ce modèle est équipé d’un retardateur (12 secondes). En juillet 1996, cet appareil valait 569 francs (!). Quand j’ai commencé à faire des photos avec (en 2013), Impossible Project vendait ses cartouches pour appareil instantané iso 600 chez des revendeurs spécialisés (boutiques négatif + sur Paris par exemple, ou bien polaroid passion sur internet). Petit à petit, elles se sont démocratisées jusqu’à faire renaitre polaroid. Elles se conservent au frigo et peuvent être chargées dans l’appareil après les avoir réchauffées à température ambiante une dizaine de minute. Même la boîte d’origine est vintage! IMG_5168 Merci à Raphaëlle pour cette super acquisition. Pas d’album pour celui-ci, mais une photo que j’ai prise pour illustrer!

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  • Canon EOS 100 (1991)

canon_eos_100Acheté en novembre 2015 chez Odeon photo boulevard beaumarchais pour 60 euros. Je cherchais un appareil EOS car je voulais utiliser les optiques que j’avais déjà avec mon EOS numérique. Il remplit très bien son rôle. Il est silencieux (ce qui est dû pour beaucoup aux nouveaux moteurs d’auto-focus USM) et doté de deux molettes. Il détecte les codes DX (les codes barres des pellicules) mais il est quand même possible de choisir la sensibilité manuellement. Plusieurs modes : M, P, A, T mais aussi DEP (pour ajuster la profondeur de champ), portrait, macro, paysage ou sport. Il a également la précieuse fonction double exposition! Houra! Bref, un très bon appareil pour débuter. Je l’utilise avec mon objectif 50 mm Canon EF USM ou bien mon Petzval 85 mm. Sa molette m’a posé problème une seule fois et s’est bloquée. J’ai dû le faire reparer chez Odeon. Depuis, à part, nettoyer de temps en temps le rideau (très fragile) de la graisse qui peut s’accumuler, il fonctionne parfaitement.

Lucie 16 mois - Canon EOS 100 - Ilford HP5+ 400

Lucie 16 mois – Canon EOS 100 – Ilford HP5+ 400

  • Canon EOS 10 (1991)

En fait, il s’agit d’une série limitée destinée à commémorer les 60 millions d’appareils reflex produits par Canon jusqu’en 1991. Il est donc assez rare à trouver. Le perfectionnement majeur de l’EOS 10 était son autofocus 3 zones à sélection automatique. Pour l’exposition, on a le choix entre une mesure sur 8 zones ou centrée. Il dispose d’un flash intégré. C’est un bon reflex amateur tout terrain. Pas trop de réglage, assez léger et fonctionnel. Attention, il est fragile sur les molettes et l’étenchéité. Je l’ai acheté sur la page facebook de « Matériel photo argentique d’occasion » avec son objectif et un flash pour 60 euros. Malheureusement, comme pour l’EOS 100, son rideau est très susceptible et parfois, il ne s’ouvre pas! Ou bien, pas à la vitesse que l’on veut… dommage. Il est doté d’un objectif 28-80 mm (3.5-5.6) ultrasonic. Avec des optiques récentes, comme le 24-105 mm f/4.0 de Canon EF L, il fait des merveilles.

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Canon EOS 10 – Rollei RPX 400

  • Canon EOS 1V (2000)

Il s’agit du dernier modèle professionnel argentique dont la fabrication s’est arrêté en 2015. La 5ème génération d’appareils professionnels! Bref, la crème de la crème. V pour « vision ». Le 1V est le plus rapide des miroirs fabriqués à cet époque puisqu’équipé du booster PBE2, il atteint les 10 images par seconde. Sans le booster, il réalise tout de même la prouesse d’atteindre 3,5 images/sec. Au Japon, il était accessible au prix d’achat neuf de 2700 euros environ. Il est possible d’utiliser le système TTL pour diriger son flash sur la griffe ou ses flashs déportés avec le système ST-E2. Lourd mais hyper robuste. Plein de fonctions géniales dont l’exposition paramétrée : pondérée au centre, globale et spot, qui vous permettent de mieux gérer les photos à contre-jour. Vous pouvez aussi faire du bracketing automatique, de la multiple expositions. Il donne une qualité d’image exceptionnelle.

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Canon EOS 1V – Agfa Vista 400 iso

  • Canon EOS 20D (2004)

IMG_5153Le Canon EOS 20D! Alors oui, là, pour le coup, avec celui-là… on peut varier les plaisirs, changer de sensibilité, de diaphragmes, de vitesses, noir et blanc, couleurs, macro, zoom … puisque c’est un numérique. J’aime beaucoup cet appareil (malgré son poids). Il s’adapte à toutes les situations, forcément. Mais bon les effets de texture, de grains ou de couleurs… c’est sur Photoshop qu’il faut les travailler pas en utilisant des pellicules périmées! Merci Patriiiiick!IMG_1281

  • Panasonic DMC-FZ28 (2008)

IMG_5147Mon tout premier appareil « de pro »! Le Panasonic FZ28 est un bridge numérique qui associe l’électronique Panasonic-Lumix à une optique Leica avec un zoom X18. Compact, léger, il se glisse dans une poche de blouson comme un compact. Son zoom optique et numérique est le plus performant de sa catégorie. Il dispose également d’un stabilisateur optique : photo prise au 1/6 s à main levée sans fautes.  Les images sont correctes jusqu’à 400 iso. Gros avantage de cet appareil : sa simplicité d’utilisation avec son mode iA (intelligence artiicielle). Quand on bascule le bridge en mode manuel ou semi-manuel (M, S et A), ça devient plus fastidieux! Pareil pour la mise au point manuel.

Les bridges numériques sont une catégorie d’appareils photo qui font le « pont » entre les compacts et les réflexes. Ils sont de taille intermédiaire et contrairement aux SLR ont un seul objectif fixe qui n’est pas interchangeable. L’image dans le viseur est électronique et non l’image réelle à travers l’objectif. Afin de les rendre plus compact, les capteurs sont généralement plus petits que ceux des SLR. Les petits capteurs étant plus sujet aux bruits numériques proportionnels à la sensibilité iso utilisée, la qualité de l’image se rapproche de celle d’un compact. Le gros avantage reste la qualité de l’objectif et le zoom généralement plus important. Si vous souhaitez approfondir le sujet car vous ne saisissez pas toutes les différences, je vous conseille cet article : Bridge, Compact, Reflex : je suis perdu.

  • Diana Mini (lomography 2010)

IMG_5171[1]Le Diana Mini de Lomography est un appareil en plastique (oui, oui) qui fonctionne sans pile, avec deux positions de diaphragmes possibles (nuageux ou ensoleillé), et deux vitesses (N et B). On fait la mise au point en indiquant la distance sur l’objectif. On peut également choisir de faire des photos au format 24X36 ou 24X17 en chargeant la pellicule. Très pratique à transporter (le plastique c’est léger!), il permet d’obtenir des photos rigolotes surtout quand on utilise son flash et ses filtres de couleur. Heureusement, même si j’aime voir la vie en rose, on n’est pas obligé de tout le temps les utiliser!

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  • Fuji Instax Mini 50S (2010)

IMG_5143Come back de la photo instantanée à l’ère du tout numérique! Ce Fuji tout en rondeur utilise des films à développement instantané au format carte de crédit (46X62 mm pour la surface sensible). Niveau réglages, c’est assez sommaire puisque cet appareil est avant tout conçu pour le fun : deux boutons pour ajuster l’exposition (D et L), un flash, un retardataire et deux boutons de déclenchement. Remarque : les pellicules disponibles dans le commerce sont chères : 7 euros la cassette contenant 10 photos!

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IMG_5149Le Blackbird Fly ou BBF est un reflex bi-objectif, croisement entre un Lubitel et un Holga! Comment? Je vous ai perdu? Bon et bien disons que c’est un joujou tout mignon dont une des particularités est le viseur au-dessus avec une fonction sport, quand on ne peut pas regarder dans le viseur. C’est une réplique des Rolleiflex. Le gros avantage de cet appareil c’est qu’il est chargé avec des pellicules formats 35 mm (24X36) et qu’on peut utiliser non plus deux mais trois formats différents : normal (24X36), square (24X24) ou Full (36X36, ce qui implique les crans dentés de la pellicule). Voilà ce qu’on obtient (photo ci-dessous). Vous l’avez compris, c’est encore un appareil en plastique. Pas de pile, pas de diversité de réglages mais quand même beaucoup de fun!

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spinner360Cette fois-ci, il s’agit d’un appareil photo panoramique, qui prend également sur les crans dentés de la pellicule. Le Spinner 360° ne permet pas seulement de faire un panoramique… il fait carrément un tour entier sur lui-même pour prendre une photo à 360°C. Pour prendre une photo, rien de plus simple : il suffit de tirer sur la corde. En la lâchant, l’appareil fait un tour complet, ce qui est implique qu’il vous prend également vous en photo. Chaque panorama utilise donc non pas une photo de taille classique 24X36 mais 4. La bulle au dessus de l’appareil vous permet d’être bien parallèle à l’horizon. Je remercie chaleureusement mon amie Emeline, qui m’a fait un super cadeau. Retrouvez toutes les infos sur le mini-site lomography et sur mon article dédié. Quant à moi, j’ai fait des essais avec des pellicules lomochrome purple et en X-pro slide! Les voici :

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fisheye_no2Encore un lomography??? Et oui je suis complètement addict!!! Alors celui-ci c’est le super grand angle! Contrairement à son pote le Fisheye 1, il est doté d’un flash et d’un petit oeilleton pour voir l’image avec effet Fisheye! Prise de vue à 170°! Il utilise des pellicules 35 mm. Il a la fonction : double exposition, deux temps de poses (nuit et jour). La seule chose qui peut être pénible, c’est le petit reflet de lumière dans l’objectif! Mais à part ça, c’est l’appareil gadget à emmener partout en soirée! Quand vous serez plus toxico que moi encore, vous achéterez aussi les accessoires qui vont avec comme par exemple le circle cutter ou alors la boite pour faire des photos sous-marines.

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IMG_5154Dernier gadget (encore chez Lomography, je suis vraiment addict) : le Supersampler (pour en savoir plus c’est ici). Il permet de faire 4 photos en décalé sur un seul format 35 mm, car il dispose de 4 objectifs. Pas de viseur et un cordon à ressort pour avancer le film. Aucun réglage à faire à part la vitesse du décalage de déclenchement. Comme le rendu est difficile à prévoir, je n’utilise que des pellicules 800 iso pour ne pas que les photos soient sous ex-posées. Et finalement le résultat est au-delà de mes espérances! C’est un appareil très fun!

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  • Olympus OM-D E-M5 (2012)

IMG_5144Petit bijou hybride format 4:3 de chez Olympus! Léger, performant, très rapide et tropicalisé…  A l’époque il battait tout le monde avec son auto focus ultra rapide; J’ai longuement détaillé ses caractéristiques sur l’article que voici : cliquez ici. Vous pouvez retrouver les photos faites dans l’album l’université abandonnée en cliquant sur la photo ci-dessous. Je suis complètement fan des effets vintage des filtres artistiques. Pour les autres photos, cliquez sur l’album Olympus. OLYMPUS DIGITAL CAMERAOLYMPUS DIGITAL CAMERA

canon-eos-6dL’EOS 6D de Canon est le plus petit, le plus léger et le moins cher des reflex 24×36 de la marque en 2012. Des arguments qui ne laissent pas indifférents les photographes qui n’ont pas encore osé ou pu franchir le pas vers le capteur plein format. En outre, ce reflex propose quelques innovations techniques attendues comme la connexion Wi-Fi ou l’intégration d’une puce GPS. Depuis, ces innovations sont très répandues même chez les appareils compacts amateurs. Imaginez : déclencher votre appareil à distance avec votre téléphone (avec l’application EOS REMOTE) ou bien récupérer directement vos photos sur votre téléphone pour les mettre instantanément sur les réseaux sociaux! La qualité de l’image est bien-sûr exceptionnelle. Le Canon EOS 6D fait des merveilles avec les objectifs montures EF L USM (les fameuses bagues rouges).

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Le LC-A 120 (article ici) est l’appareil moyen format le plus compact qui existe (comprendre utilisation de pellicules 120 au format carré 6X6). Mais il apparaît quand même comme l’obèse de la famille des LC-A (appareils russes de la marque lomography). Il est doté d’un objectif 38 mm 1:4.5 : bienvenue dans le monde des grands angles! La mise au point se règle en déterminant la distance de votre sujet : 0,6 m jusqu’à l’infini. Ses optiques sont en verre et le rendu de l’image excellent. Il est possible de faire des multiples expositions : esprit lomography! Si vous désirez en savoir plus sur cet appareil, voici mes essais ici : j’ai testé le lomo LC-A 120.

New York street - Lomo LC-A 120 - X-Pro slide 200

New York street – Lomo LC-A 120 – X-Pro slide 200

  • Le Sténopé Analog You (2014)

Production personelle et DIY s’il vous plaît! Je l’ai fabriqué avec de la pâte à modeler à cuire Fimo, de la pâte à modeler qui sèche à l’air, du carton mousse et des feuilles canson. Je n’ai pas encore eu le temps de tester si l’avancement du film fonctionnait comme prévu. Si c’est le cas, je me lancerais dans une production industrielle ! ahah! Pour en savoir plus sur comment j’ai procédé, voici l’article : Sténopé fait maison.

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  • Le Lomo Instant Wide Central Park de lomography (2016)

Deuxième appareil instantané de Lomography, le Lomo Instant’ Wide utilise, comme son nom l’indique, des films Fujifilm instax Wide qui permettent de générer des images de 99 x 62 mm. Une des nombreuses fonctionnalités qui confère au Lomo’Instant Wide son caractère unique, c’est son mode automatique et son obturateur entièrement automatique. Objectif 90 mm intégré, équivalent à un 35mm, l’objectif intégré du Lomo’Instant Wide est synonyme d’un format ultra-large et d’une très grande polyvalence. Vous pouvez également faire des expositions multiples avec le bouton MX! Choisissez parmi les quatre filtres colorés disponibles pour le flash afin de donner des nuances colorées à vos instantanés. Dans le pack, vous trouverez également un objectif ultra grand-angle (21 mm) et un gros plan amovible. Le mode bulb permet de faire du light painting.

  •  Bonus : l’appli Hipstamatic pour iPhone

IMG_3121[1] L’iPhone fait parfois aussi des photos très convenables quand l’environnement et la situation permettent d’avoir suffisamment de luminosité et que l’objet ne bouge pas. Pour ce qui est du vintage, une appli que j’aime beaucoup c’est Hipstamatic! Elle permet de faire des photos rétro très sympas. On peut faire varier les pellicules, les objectifs et les flashs comme un Lomography!!! Et en plus, on utilise l’appli comme un vrai appareil photo : on change l’objectif, et on appuie sur le déclencheur! Sympa non?

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Où retrouver toutes les références et les prix des appareils anciens?

McKeown’s Price Guide to Antique & Classic Cameras est le livre-référence! La dernière et 12ème édition du « McKeown » comme on l’apelle, contient quand même 1248 pages avec 10 000 appareils photos et leurs illustrations. 2,9 kg d’informations!

McKeown's camera

NB : Certains de ces appareils ont été trouvés dans des brocantes, puces ou vide-greniers. Mais d’autres étaient déjà dans la famille depuis plusieurs générations. Je remercie ma grand-mère (qui a tout conservé), mon papa, et aussi Eugène Carillon (photo!) pour avoir été de fins amateurs de photos, et aussi de très soigneux photographes…

IMG_5122Je vais continuer à remplir ces albums avec assiduité et persévérance… comptez sur moi! 🙂

32 commentaires

  1. Mes préférés dans l’ordre:
    Number One: le Hipstamatic
    Le Diana Mini
    Le Blackbird Fly

  2. Super sympa ces photos. Continue…

  3. je suis ravie d’être tombé sur ton article qui est particulièrement intéressant. C’est rigolo car ce WE je suis tombée dur le mot Lomography sur un blog, j’ai farfouillé ( j’aime bien découvrir des nouveaux trucs), je suis arrivé à leur site et il y a un truc que je n’ai pas compris…. Est ce que leurs petits appareils en plastiques type Diana ou La sardina, sont bien réutilisables? il ne s’agit pas d’appareils jetables? parce que certains sont 0 35 euros… et comment ça marche au niveau du développement de photo? est ce que tu le fait toi meme? est ce qu’il y a des sociétés qui le font? je suis vraiment curieuse, et j’ai bien envie de me prendre de passion pour ces appareils… là depuis qq années je suis a fond sur les Polaroid, j’ai le Polaroid P 300 mais il délire complet après 2 ans de bons et loyaux services, du coup je vais essayer le Fujifilm Instax MINI 90 NEO… tu connais?

    • Salut! Merci pour tes like et tes visites sur mon blog. Les appareils photo de Lomography sont en plastique mais ne sont pas jetables! Ils ne sont effectivement pas très chers. 🙂 Néanmoins, ils ne conviennent pas à une utilisation très fréquente car ils sont assez fragiles. J’ai déjà cassé le « Supersampler » par exemple en tirant un peu trop fort sur le petit cordon. Bref, à manipuler avec précaution.
      Pour ce qui est du développement photo : je donne mes pellicules exposées à une boutique lomo ou à un labo photo (type photoservice). Malgré ce que l’on pense, il existe encore pas mal de magasins de labo photo dans les grandes villes et même les petites. Avant les supermarchés aussi proposait ce service. Si tu es sur Paris, je peux te donner des adresses. En dernier secours, le site internet de lomography offre aussi la possibilité d’envoyer ses pellicules au labo Lomo. Il suffit de payer un forfait (en ligne), d’imprimer le bon en complétant son adresse et de renvoyer un colis avec ses pellicules à developper et le bon. Lomo s’occupe de renvoyer un colis contenant tes tirages papier, un CD avec les photos scannées et les négatifs. Pratique. Par contre le délai est un peu long : deux semaines. Et il faut rajouter le prix des frais de port. En moyenne, pour une pellicule classique, il faut compter 12 euros le développement (tout compris).
      Effectivement, tu peux aussi te lancer dans le développement de tes pellicules à la maison. Pour cela, il te faut une pièce complètement noir (déjà pas facile à trouver), ensuite on trouve sur internet des kits de chimie comprenant : révélateur, fixateur et agent mouillant (http://www.caddyphoto.com/product_info.php?products_id=1217). Un bon bouquin d’explications ou/et des tutos sur youtube font l’affaire. Mais attention, ça vaut le coup pour des pellicules noir et blanc! Pour la couleur, c’est nettement plus compliqué…
      Enfin petit détail par rapport à un premier achat potentiel chez lomography : le prix des pellicules. Cela varie beaucoup! Déjà il y a deux types de format disons classiques : 35 mm le plus utilisé format rectangulaire (appellé aussi 24X36) et le 120 format carré. Les pellicules 35 mm sont de 36 poses généralement. Les 120 de 12 poses. Il faut compter ente 2 et 12 euros la pellicule 35 mm. Mais 10 euros une pellicule 120. Donc, en fait, acheter un appareil photo qui utilise les pellicules 120 revient plus cher! Chez lomography, il s’agit par exemple du Diana et du Holga.
      Enfin, pour ton polaroid, je suis super fan du Mini 90 Neo! Dommage que les cartouches sont aussi chères!
      J’espère que j’ai répondu à tes questions. Et surtout n’hésite pas à me réécrire si je peux t’aider dans tes choix. J’ai le projet d’écrire un petit tuto e-book. à bientôt! Carine

      • purée c’est magnifique tout ce que tu m’as donné comme info!
        je dois t’avouer que deuis que j’ai visité ton site, je me suis beaucoup renseignée et je suis devenue fan des Lomo, du coup, je me suis commandé le Diana F. avec pellicules négatif couleur format 35mm 800 ISO , mais du coup j’ai un doute, estc e que c’est les bonnes? Je comptais commander aussi le Fisheyes, mais j’ai vu que le Diana F le fessait aussi, est ce que je me trompe?
        Dés que je reçois, j’écrirai un article pour expliquer mes premiers pas (je me languiiiiiiis) et si tu es d’accord, je mettrais un lien vers ton site pour dire que ma nouvelle folie vient de toi 🙂
        je trouve ça fabuleux qu’on puisse refaire des photos sur pellicule !
        Concernant le Neo 90 je l’ai commandé au Père Noel ( c mon Mari mon père Noel, je le conseille à tout le monde, il dis tjs ouiii), je te dirai aussi ce que j’en pense. Le Polaroid que j’ai est sympa, mais il s’est vite cassé et maintenant je n’ai plus aucun mode ( nuit, jour..;) , et en journée les photos sont casi blanches ( comme tu peux le constater ici : http://lecorpslamaisonlesprit.com/2014/10/01/samedi-cest-le-jour-du-pola-3-en-retard-et-rate/ ) .
        merci bc bc bc encore pour toutes ses infos, vraiment ! je t’embrasse bien fort!

      • ahaha! Je suis ravie que ça te plaise!
        Très bon achat le Diana F+! L’appareil standard que tu as du acheter est effectivement pour des pellicules 120. Donc ça n’ira pas avec des pellicules 35 mm 800 iso que tu as acheté. Mais pas de panique le Diana est le plus polyvalent des lomos. Tu peux acheter le « back » pour adapter à des pellicules 35 mm (http://shop.lomography.com/fr/cameras/diana-f-family/diana-f-accessories/diana-35mm-back). Comme ça tu pourras shooter en 35 mm ou 120, donc en format carré ou rectangulaire. Et tu sais quoi? Y’a même un « back » pour faire des instantanées comme ton pola cassé, c’est le « instant back » (http://shop.lomography.com/fr/cameras/diana-f-family/diana-f-accessories/diana-instant-back).
        Pour ce qui est du Fisheye (je viens de l’acheter), je te le déconseille. Je vais écrire article bientôt dessus, je suis assez déçue. Par contre la bonne nouvelle… c’est que tu peux aussi adapter une lentille façon FIsheye sur ton Diana (http://shop.lomography.com/fr/cameras/diana-f-family/diana-f-accessories/diana-20mm-fisheye-lens). Bref, tu l’as compris, je te conseille de zoner dans la rubrique accessoires de Diana, c’est plein de bonnes surprises et de trucs rigolos. Je vais finir par me faire payer par la marque lomo pour toute la pub que je leur fait! 🙂
        Pour ce qui est de ton achat de pellicules, je te conseille vivement les redscale (en 120 cette fois ne te trompe pas!), les purple, et les Xpro. Mais on pourra en rediscuter si tu veux.
        Je serais ravie de te donner d’autres conseils et d’apparaître sur ton site! Très fière même! 😉

      • un dernier truc: dis moi si j’ai bien compris. Il y a un système d’abonnement chez Lomo, ce qui voudrait dire que je peux commander autant de pellicules que je veux… c’est bien ça? Parce que si c’est le cas , c’est super intéressant!

      • Oui il y a un système d’abonnement! Avec des piggies point. Quand tu auras commencé à shooter, tu pourras mettre tes photos en ligne, pour partager avec la communauté lomo, et te faire de nouveaux amis. Voir de nouvelles idées, lire des tutos, des news, ecrire toi aussi tes expériences dans les langues que tu veux. Ecrire un article, ça rapporte des points, et donc des reducs pour acheter des pellicules aussi… C’est comme un réseau social mais de photos! Voici mon « home » : http://www.lomography.fr/homes/blackfairy. Y’a les photos que j’ai prises, avec les pellicules ET les appareils, les articles que j’ai écrit, etc…

      • encore un truc que j’ai du mal à comprendre, pour le
        Lomography Supersampler par exemple, les pellicules c’est les meme ou c’est encore autre chose? je pense que je vais me le prendre…. ( hihihihi tu m’as vraiment mais vraiment donné envie !!!! )

      • Alors justement le Supersampler c’est des pellicules 35 mm! Donc celles que tu as achetées! Et en plus 800 iso, c’est le minimum de sensibilité qu’il te faut! Donc parfait! 🙂 Attention, pour le supersampler, il vaut mieux avoir beaucoup de lumière et shooter en extérieur, sinon, ça ne donne trop rien. Voici des exemples perso : https://plus.google.com/photos/116766358911953747049/albums/5900415008895042977. Moi c’est mon préféré! 🙂

      • purée c’est clair que c’est génial!!!!

      • tu va dire que je suis folle et que je te harcèle, pardon 🙂
        je pense me commander aussi ces deux models: • Lomography Supersampler Lomography Spinner 360°, est ce que c’est aussi les même pellicules? est ce que tu les as testé? j ‘ai regardé les exemples de photos, c’est dingue ce qu’on peut faire avec ! je suis fannnnn

      • ahaha! pas de soucis!
        Pellicules 35 mm aussi pour le Spinner 360. Mais attention, tu n pourras pas faire développer tes pellicules n’importe où, ça se fera forcément chez lomo (si tu veux un tirage papier et que tu n’as pas de scanner à négatif). Et tu ne feras que 6 à 8 photos (panoramiques) sur une pellicule. Voici mes premiers essais : https://analogyou.wordpress.com/2014/08/05/best-of-juillet-fr/
        Je te conseille de commencer déjà par le Diana avec lequel y’a plein de choses à faire (double exposition, Splitzer, Fisheye, effets de pellicules) et ensuite de prendre le Spinner! 😉

      • purée t trop gentillllle !!!!!!!
        je suis a Paris ce WE , si tu veux boire un café je t’envie avec un immense plaisir pour te remercier!
        je vais bien relire toutes tes réponses, pour intégrer le truc, en tout cas merci, c’est énorme toutes ces infos que tu as partagées avec moi !! merci bc bc bc bc !!!

      • De yiennnnnn!!! 🙂 c’est mon plaisir!

  4. Alors, là, ça me sidère, cette collection ! dire que je passais juste par là pour en savoir plus sur Tweeter, et je me retrouver à lire cet article passionnant. J’ai l’âge de l’argentique (;-) ) mais j’ai déjà fort à faire avec le numérique.
    Mais je suis bluffée par ta passion et tes connaissances. Et puis au milieu de tout ça, mon petit préféré parce que je l’emmène partout, l’Olympus E-m5 !
    J’ai bien fait de m’abonner 🙂

  5. Chouette collection ! Et bonne idée de faire une page comme ça !
    Il faudrait que je fasse une pour ma collection !

  6. Bonsoir , chouette page et jolie collection , je suis tombé aussi dans la « collectionite » il y a une 20aine d’années et j’ai à ce jour environ 500 appareils et de très nombreux accessoires , je suis un Français en Belgique , c’est avec plaisir que j’échangerai idées ,photos ,et pourquoi pas l’accessoire qui manque 🙂 et cette reflexion est valable pour tous les amateurs qui me liront , gerard.melanie@hotmail.com .
    cette page rejoint bien sur mes favoris .
    bonne soirée
    Gérard

  7. Très belle page , et beau travail de connaissances . j’ai moi même environ 500 appareils , et les échanges d’idées et pourquoi pas d’accessoires ou matériel divers est toujours très enrichissant .
    bravo

    Gérard

  8. Hi, I have a quite similar 9×12 « unknown » camera. All the metallic details look identical, except just a few details, like the viewfinder (which is black (baquelite?)) or the slightly flatter lens. But even the lens is a Extra Rapid Aplanat without maker’s name. Yet my camera has no indication of maker. The only text is in German in the focus plate, down in the « bed ». It says Interlinse, « between the lens ». I bought my camera a couple of weeks ago from eBay but from a French seller. The shutter is a later style Unicum, like yours, made I think from 1907 to 1912.

    Please, could you share more pictures of the camera, like the back and the inside of the « box » when the bellows are redtracted? I’ll try to send you some pictures of my camera. Maybe we could idenfity the maker of these cameras

  9. Pour les films en 620, il existe effectivement une technique qui consiste à débobiner puis rembobiner sur une bobine 620 … à proscrire car toujours montrée « à l’air libre » mais qu’il faut impérativement réaliser en chambre noire, toute noire et ça ne fonctionne généralement pas car les deux feuilles (film et papier protecteur) de déplacent.
    Le meilleur truc (testé) est de prendre une ponceuse à main, un pinceau et d’avoir la patience de réduire l’épaisseur et la largeur de la bobine (idéalement, avoir une 620 vide à côté de soi pour être sur des cotes à ne pas dépasser). On peut le faire en plein jour, sans danger. Ah oui, le pinceau, c’est pour nettoyer régulièrement les poussières produites par l’abrasion, qui risqueraient d’abimer le papier, la pellicule et, in fine, l’appareil

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