La toue sablière – Canon EOS 6D – Canon EF L 24-105 mm f/4.0
Il fait beau et il commence à faire chaud. Nous sommes le 15 mai 2017 et je vous propose un petit tour sur la Loire près d’Angers. Naviguons, une fois n’est pas coutume! Une balade pittoresque, puisque nous allons affréter des bateaux traditionnels de l’Anjou : le fûtreau et la toue. Alice et Florent célèbrent leur mariage de la blus belle des façons : un peu de crémant et une eau toute calme. Je remercie particulièrement Christophe et Michel de l’association « Bâbord à Mûrs », nos maîtres à bord et nos guides, assistés d’Alexander et Sebastien.
Christophe et Michel sur la toue sablière – Canon EOS 6D – Canon EF L 24-105 mm f/4.0
Mais avant tout, venez prendre la température de l’eau avec cette petite vidéo.
Un peu d’Histoire
Dès le XVe siècle, il existe en Anjou une corporation maritime importante à laquelle appartiennent les marchands d’Angers, la « Communauté des Marchands fréquentant la rivière de Loire et autres fleuves descendant en icelle ». On utilise alors plusieurs types de bateaux, comme les gabarres ou les fûtreaux, mais aussi des chalands, des sainte-rambertes et des saumuroises. Les bateaux de Loire sont légers et effilés pour remonter le courant. Ils servent au transport de marchandises, vin ou autres productions agricoles, charbon, tuffeau, chanvre, etc.
On compte au XVIIIe siècle, pour la seule batellerie d’Angers, plus de 130 bateaux employant environ 600 mariniers.
Au XIXe siècle le trafic sur la Loire est surtout celui d’une petite batellerie plutôt que d’une marine. Le tonnage transporté est de 360 000 tonnes en 1850 et de 67 000 tonnes en 1891. Peu à peu il diminue, notamment au profit du chemin de fer, pour disparaitre en amont de Bouchemaine à la fin du XIXe, bien que le nombre de mariniers reste important à Chênehutte-Trèves-Cunault et au Thoureil.
Au milieu du XXe siècle la batellerie a presque disparu, beaucoup de chalands ayant notamment été coulés par les troupes allemandes avant leur départ. Ce n’est qu’à la fin des années 1980 qu’on assiste à la renaissance de la marine de Loire, comme à Montjean, Saumur et Chinon.
Les embarcations se caractérisent par leur fond plat qui permet de naviguer sur une eau très peu profonde (25 cm par endroit!). Les marins sont munis d’un baton qui leur permet régulièrement de sonder la profondeur.
Il existe différentes embarcations :
Chaland
Le chaland est un grand bateau plat qu’on utilise pour transporter les marchandises, équipé d’un mât abattable pour passer sous les ponts et d’une voile carrée. Sur la Loire on parle de chaland de Loire. Il est à fond plat afin de pouvoir naviguer sur des eaux peu profondes.
Fûtreau
Le fûtreau (ou fustreau, futereau) est un petit bateau des riverains de la Loire, qui sert à passer d’une rive à l’autre, ou bien faire de la petite pêche. C’est le plus petit des bateaux de Loire.
Fûtreau sur la Loire – Canon EOS 6D – Canon EF L 24-105 mm f/4.0
Gabare
La gabare est une embarcation à voile et à rames, servant à charger et décharger les grands. De construction inspirée des bateaux de mer, elles peuvent atteindre 30 mètres de longueur pour un poids de 22 tonnes, et une longueur de 33 mètres pour les auriers. Le maître de la gabare s’appelle le gabarier. Il arrivait que l’on forme un « train » à partir de plusieurs bateaux. On positionnait en tête une gabare avec la voilure la plus haute, puis ensuite d’autres de voilures moins importantes, formant ainsi un convoi.
Toue
Plus petit que la gabare, la toue est un bateau plat qui sert de bac ou de bateau de pêche, d’une longueur de 20 à 30 mètres. On trouve des toues équipées d’un mât et d’une cabane, appelée toue cabanée. Aujourd’hui, les fûtreaux et les toues cabanées servent encore à la petite pêche.
La toue sablière – Canon EOS 6D – Canon EF L 24-105 mm f/4.0
Une jolie balade
Pendant que Michel et Christophe sont déjà au travail pour préparer le mât et la voile, Alice et Florent montent sur la toue et se préparent pour leurs photos de couple. Alexander et Sébastien seront avec moi sur un petit bâteau : le fûtreau, équipé d’un moteur. Nous allons nous efforcer (enfin surtout eux, car je serai bien incapable de faire quoi que ce soit sur un bateau) de suivre la toue à étroite distance pour prendre en photos les amoureux.
Alexander et Sébastien préparent le mât – Canon EOS 6D – Canon EF L 24-105 mm f/4.0
Alice et Florent prêts pour naviguer – Canon EOS 6D – Canon EF L 24-105 mm f/4.0
A la suite de la toue sur notre fûtreau – Canon EOS 6D – Canon EF L 24-105 mm f/4.0
Alexander – Canon EOS 6D – Canon EF L 24-105 mm f/4.0
Sébastien – Canon EOS 6D – Canon EF 50 mm f/1.4
Pour l’instant, nous n’avons pas hisser la voile. Nous profitons du soleil, de la douceur de la température et des paysages magnifiques qui jalonnent le fleuve. L’eau est particulièrement calme et joue le miroir avec nos amoureux. J’avais fait le voeux d’un ciel parsemé de nuages moutonneux, du soleil mais ombragé. Une lumière plus diffuse et moins agressive sur les visages. J’ai été exaucée n’est-ce pas?
Alice et Florent – Canon EOS 6D – Canon EF L 24-105 mm f/4.0
Alice et Florent – Canon EOS 6D – Canon EF L 24-105 mm f/4.0
Alexander – Canon EOS 6D – Canon EF L 24-105 mm f/4.0
Alice et Florent – Canon EOS 6D – Canon EF L 24-105 mm f/4.0
Alice et Florent – Canon EOS 6D – Canon EF L 24-105 mm f/4.0
Alice – Canon EOS 6D – Canon EF L 24-105 mm f/4.0
Florent – Canon EOS 6D – Canon EF 50 mm f/1.4
Alice et Florent – Canon EOS 6D – Canon EF L 24-105 mm f/4.0
Vous l’avez compris, Florent travaille dans la marine marchande. Faire des photos sur un bateau traditionnel de sa région et en plus avec son papa à la barre lui tenait à coeur. Alexander et Sébastien (les témoins) sont eux aussi des marins. Un équipage adorable et au petit soin pour des photos de mariage originales, que demande le peuple? Nous nous arrêtons maintenant quelques minutes pour faire une pause et monter la voile.
La Loire – Canon EOS 6D – Canon EF L 24-105 mm f/4.0
Hissons la voile! – Canon EOS 6D – Canon EF L 24-105 mm f/4.0
Michel – Canon EOS 6D – Canon EF 50 mm f/1.4
Christophe – Canon EOS 6D – Canon EF 50 mm f/1.4
La Loire – Canon EOS 6D – Canon EF 50 mm f/1.4
Sébastien – Canon EOS 6D – Canon EF 50 mm f/1.4
Et c’est reparti! Nous voilà cette fois-ci naviguant avec la voile qui dessine des « fesses » (oui oui) devant la barre. La toue est encore plus majestueuse. Et l’eau est de plus en plus calme.
Alice et Florent – Canon EOS 6D – Canon EF L 24-105 mm f/4.0
Alice et Florent – Canon EOS 6D – Canon EF L 24-105 mm f/4.0
Alice et Florent – Canon EOS 6D – Canon EF L 24-105 mm f/4.0
C’est maintenant à moi de monter sur la toue et de les rejoindre pour faire des photos de ces fameuses « fesses » que dessine la voile. Le ciel s’assombrit de plus en plus. Mes amoureux commencent à être un peu fatigués et c’est bien normal après trois jours de festivités intenses.
Alice et Florent – Canon EOS 6D – Canon EF L 24-105 mm f/4.0
Alice et Florent – Canon EOS 6D – Canon EF L 24-105 mm f/4.0
Alice et Florent – Canon EOS 6D – Canon EF L 24-105 mm f/4.0
Alice et Florent – Canon EOS 6D – Canon EF L 24-105 mm f/4.0
Alice – Canon EOS 6D – Canon EF 50 mm f/1.4
J’espère que vous avez apprécié cette balade sur l’eau autant que moi. Si vous cherchez des idées de photos de couple pour votre mariage, je suis persuadée qu’une balade sur la toue est une excellente idée! Et votre photographe ne craindra même pas le mal de mer. Pour une balade en famille, un verre entre amis, découvrir la région avec des guides super sympas… je ne peux que vous recommander de faire un tour sur les bâteaux traditionnels de la Loire avec Michel et Christophe! Allez faire un tour sur leur blog (http://babordamurs.over-blog.org/) et sur leur page Facebook! Et si vous souhaitez voir l’intégralité des photos de couple de Florent et Alice : c’est par ici!
Et voilà! Après un démarrage fulgurant sur Kickstarter en avril 2016, le nouvel objectif artistique de chez lomography est enfin disponible en boutique en version laiton. Youpi! Le DaguerreotypeAchromat 2.9/64 Art Lens, est un objectif inspiré de l’esthétique éthérée des toutes premières photographies. Le XIXe siècle s’invite en 2016 ! Grâce à la boutique lomography du Marais à Paris (que je remercie chaudement), je vous raconte mes premières impressions. Retrouvez mes images et les détails techniques en vidéo ici :
Un peu d’Histoire
L’esthétique éthérée du tout premier objectif photographique
Charles Chevalier est un ingénieur-opticien français né en 1804 qui travaille avec son père (Vincent) sur la conception de nouveaux objectifs pour microscopes. En 1823, ils commercialisent pour la première fois leurs premiers objectifs dits achromatiques. Deux ans plus tard, c’est Nicéphore Nièpce qui lui demande de l’aide pour ses chambres photographiques. En 1831, Charles se sépare de son père et fonde sa propre entreprise au 163 rue du Palais Royal. Ce n’est qu’en 1839, après l’apparition du procédé photographique Daguerrotype qu’il s’intéresse vraiment à la photographie et s’associe à Louis Daguerre. Le procédé Daguerreotype, découvert en 1835, révolutionne alors les procédés photographiques puisqu’il permet enfin de conserver des images même exposées à la lumière. Après des années de perfectionnement, la découverte de Louis est présentée à l’Académie des sciences par Arago le 9 janvier 1839. Le brevet de Daguerre est acquis par le gouvernement français. Regardez plutôt la vidéo ci-dessous présentant un véritable Daguerreotype à l’Atelier de Restauration et de Conservation de la Photographie (ARCP) de la Ville de Paris en septembre 2016 lors des journées du patrimoine.
Un doublet achromatique (ou achromat) est un doublet de lentilles conçu pour limiter les effets des aberrations chromatique et sphérique. L’achromat corrige les distances focales de faisceaux lumineux de différentes longueurs d’onde pour mieux les faire converger vers le même plan. Cependant, l’objectif de Chevalier donnait aux images une texture voilée lumineuse provoquée par des aberrations optiques lorsqu’il était utilisé avec de larges ouvertures. Le DaguerreotypeAchromat 2.9/64 Art Lens de Lomography met à l’honneur cette esthétique oubliée.
Voici une photo prise en 1838 par Louis Daguerre. On y voit le Boulevard du Temple à Paris. Sur cette photo, on distingue clairement des êtres humains, preuve que les temps d’exposition ont commencé alors à devenir raisonnable!
Boulevard du Temple à Paris en 1838
Le nouvel objectif artistique de lomography
Dans la famille des objectifs artistiques de chez lomography, on compte déjà le Petzval 85 mm, le Petzval 58 mm, le Jupiter 3+, Russar+, Lomo LC-A Minitar-1 … Le Daguerreotype Achromat, nous promet lui aussi bien des choses. Avec sa focale de 64mm, l’objectif permet aux photographes et amateurs de vidéos de composer différents types d’images : des flous artistiques éthérés en choisissant de grandes ouvertutes (maximum 2.9), des bokéh originaux avec de nouvelles plaques d’ouvertures, et des photos d’une netteté cristalline avec de petites ouvertures (jusqu’à f/16).
Comme son grand frère le Petzval, le Daguerreotype est tout manuel! Mise au point manuel et système de diaphragmes Waterhouse (plaques d’expositions à insérer dans une fente).
En plus des plaques d’ouverture classiques, Lomography vous propose pour ce nouvel objectif deux nouvelles séries de plaques aux noms évocateurs : Lumière et Aquarelle. La plaque Lumière baigne vos images dans une lueur douce tandis que la plaque Aquarelle donne à vos photos une texture plus riche et un rendu pictural que l’on trouve très rarement en photographie. Rien que ça!
Focale
64 mm
Ouverture maximale/minimale
f/2.9 et f/16
Distance minimale de mise au point
0,5 m
Mise au point
Manuel (bague hélicoïdale)
Boulangerie Poilane – Canon EOS 6D – Objectif Daguerreotype Achromat
Disponible en laiton ou finition noire, le DaguerreotypeAchromat 2.9/64 Art Lens a été conçu à partir du design de l’optique originelle de 1839, et adapté pour une utilisation au XXIe siècle sur des appareils à monture Canon EF, Pentax K ou Nikon F, ainsi que sur d’autres appareils comme les Sony Alpha, les Micro 4/3 et les Fuji X-Pro grâce à des adaptateurs pour appareil hybride.
Mes premières impressions
Prise en main
Pour mes essais, j’ai utilisé deux appareils 24X36 : un numérique full frame Canon EOS 6D, et un appareil argentique CAnon EOS 100 avec des pellicules lomography 400 et 800 iso. Tout comme son grand frère le Petzval, le Daguerreotype Achromat est assez lourd (tu m’étonnes, tout en laiton!). Il existe en version doré ou en version noir brillant (photo ci-dessous). Le noir est forcément plus discret. Pour ceux qui préfèrent l’argenté, la version chromé est sortie (juillet 2017). Il est livré avec une jolie pochette en cuir et ses plaques d’ouvertures (les fameuses!).
A la première utilisation, on apprécie la mise au point manuelle avec la bague hélicoïdale. Le Petzval lui, était équipé d’une petite roulette parfois fastidieuse à utiliser et vraiment contre-intuitive. Le réglage de l’ouverture est lui aussi manuel, puisque l’on utilise les différentes plaques d’ouvertures du système Waterhouse. Je me demande toujours comment ce système de fente ne finit pas plein de poussière.
Entre la mise au point et l’ouverture tout manuel, vous allez forcément passer plus de temps à « réfléchir » vos photos que sur un objectif auto-focus avec stabilisateur et ouverture automatique.
Ce serait vous mentir, que de vous faire croire que c’est instinctif ou facile à utiliser! Clairement, il va vous falloir un temps d’adaptation de quelques jours. Passées les premières photos floues (à cause du bougé ou à cause de la mise au point) et grâce à un peu de perspicacité, vous allez commencer à vous amuser. Vraiment!
Ce qui est étonnant avec l’Achromat, c’est qu’on a l’impression en regardant notre écran de lecture d’appareil numérique que toutes nos photos sont floues, alors qu’en fait, il s’agit juste de ce fameux effet « ethéré » dû aux aberrations optiques. Sur un écran d’ordinateur, vous pourrez beaucoup mieux apprécier le rendu. Ne les jettez pas de suite!
Canon EOS 6D – Daguerreotype Achromat plaque « étoile » – par Célia
Le Daguerreotype Achromat est équipé d’un pare-soleil. Laissez-le, le filtage est très moche une fois que vous le retirez. C’est un objectif à focale fixe, bien-sûr, 64 mm. Vous allez devoir vous déplacer devant votre sujet pour cadrer. Je trouve que c’est un bon choix de focale. Si vous l’utilisez avec un appareil photo argentique 35 mm (24X36) un 64 mm vous permet de faire de jolis portraits et des photos de rue. Si vous l’utilisez sur votre appareil numérique capteur type APS-C (comme les appareils numériques Canon non Full Frame, Fuji X-Pro 1 et quelques appareils Sony NEX) vous aurez un coefficient multiplicateur de 1,6 ou 1,5, donc un rendu de focale de 96 mm! On commence à être vraiment sur de la focale de portrait, voire pour faire de jolies macros. Pour les appareils photos numériques format 4/3 type hybrides, là, vous allez carrément doubler votre focale! On sera alors sur du 128 mm! Pour en savoir plus sur le « Crop Factor » ou coefficient multiplicateur et vos tailles de capteurs, c’est par ici. Avec votre appareil photo hybride, il va falloir rajouter une bague d’adaptation pour pouvoir monter votre Daguerreotype Achromat monture Canon/Nikon. Vous la trouverez également en boutique (ils ont tout prévu chez lomo!).
Adaptateur EOS-NEX de lomography (24,90 euros)
Les premiers essais effectués n’ont pas été concluants, je ne vous le cache pas. Il faut dire que je me suis mise vraiment dans des conditions drastiques : soirée de Noël avec les copains synonyme de peu de lumière, personnages agités et alcoolisés. Le top quoi! Je ne vous montre pas, j’ai très vite abandonné. Impossible de faire la mise au point avec peu de lumière et les temps de pose même à pleine ouverture étaient trop longs pour ne pas avoir de flou de bougé. Bref, les photos de soirée, on oublie. De toute façon, ce n’est pas fait pour ça!
Canon EOS 6D – Parc Georges Brassens Paris – Daguerreotype Achromat
Photos de nuit
Vous l’avez compris, le principal intérêt des plaques d’exposition c’est d’introduire des formes rigolotes et de faire des bokeh originaux. Pour créer de jolis bokeh, le principe est simple, en général, et d’ailleurs sur n’importe quel objectif, on fait le point sur un sujet proche de soi, et on utilise une grande ouverture. La profondeur de champ sera étroite et vous observerez un flou artistique. C’est ça le bokeh. Seulement si vous faîtes la même chose mais dans des environnements peu lumineux et avec par exemple des lumières au fond, vous verrez que ces lumières prendront la forme de votre diaphragme. Vous suivez? Résultat, si vous utilisez des soleils, vous aurez des soleils… etc. L’imagination sera alors votre seule limite! Vous pouvez également faire ça chez vous avec du carton noir. Je vous explique tout dans cet article : faire un joli bokeh.
Nous y voilà! Paris, la nuit… des lumières… et des plaques d’exposition!
Pont Alexandre III – Canon EOS 6D – Daguerreotype Achromat f/16
Pont Alexandre III – Canon EOS 6D – Daguerreotype Achromat plaque croix
Pont Alexandre III – Canon EOS 6D – Daguerreotype Achromat plaque étoile
Pont Alexandre III – Canon EOS 6D – Daguerreotype Achromat plaque petits points
J’ai pu essayer dans différentes conditions lumineuses et surtout de préférence avec un pied. Lomography n’a pas exagéré, l’image est vraiment de très bonne qualité sur de petites ouvertures comme f/16. Les rendus sont dingues.
Le Louvre – Canon EOS 6D – Daguerreotype Achromat f/16
Le Louvre – Canon EOS 100 pellicule Lomo 400 iso – Daguerreotype Achromat f/16
Le Louvre – Canon EOS 100 pellicule Lomo 400 iso – Daguerreotype Achromat f/16
Le Louvre – Canon EOS 100 pellicule Lomo 400 iso – Daguerreotype Achromat f/16
Le Louvre – Canon EOS 100 pellicule Lomo 400 iso – Daguerreotype Achromat f/16
Les Champs-Elysées – Canon EOS 100 pellicule Lomo 400 iso – Daguerreotype Achromat f/16
Les Champs-Elysées – Canon EOS 100 pellicule Lomo 400 iso – Daguerreotype Achromat plaque croix
En ce qui concerne les résultats obtenus avec les plaques créatives et avec grande ouverture (pour obtenir ce velouté), je dois dire que je suis assez indécise pour l’instant. Les photos sont originales, mais je ne dois pas encore maitriser la netteté de l’image. Elles sont quand même très floues.
Le Louvre – Canon EOS 6D – Daguerreotype Achromat plaque croix
Le Louvre – Canon EOS 6D – Daguerreotype Achromat f/16
Vous en pensez quoi?
Portraits
Pour les portraits, le Daguerreotype Achromat fait aussi des merveilles! Tourbillons, bokeh étoiles… Préferez plutôt des environnements très lumineux derrière le visage à photographier. Voici quelques résultats sans plaques (donc avec une très grande ouverture et un peu de tourbillons) et des résultats avec plaques étoiles/points.
Carole – Canon EOS 6D – Daguerreotype Achromat sans plaque
Mélanie – Canon EOS 6D – Daguerreotype Achromat sans plaque
Vincent – Canon EOS 6D – Daguerreotype Achromat sans plaque
Instacat – Canon EOS 6D – Daguerreotype Achromat sans plaque
par Célia – Canon EOS 6D – Daguerreotype Achromat plaque petits points
Célia – Canon EOS 6D – Daguerreotype Achromat plaque étoile
Pour être certaine que les contrastes sont respectés, j’ai aussi fait des photos avec flash cobra en intérieur très sombre. Sur un fond clair ou moyen (rouge ou gris), les contrastes restent corrects. Les couleurs virent un peu, mais on va dire que cela reste acceptable. La première photo est à f/8, tout est ok pour la netteté. A f/5.6, on commence à apercevoir le tourbillon sur les côtés, on est moins net. Mais au centre, tout est parfait. Cela donne un joli rendu. A f/4 et avec un fond noir, cela part complètement en cacahuètes! La netteté n’est plus au rendez-vous (je précise que ma mise au point était correcte avec un système wifi pour déclencher à distance sur le téléphone) et on voit bien ce flou « éthéré ». Il est clair que ce n’est pas l’objectif à utiliser avec des fonds unis. C’est beaucoup plus intéressant avec des fonds lumineux ou coloré. A noter aussi : l’objectif n’a pas de stabilisateur optique! Alors pour les poses plus longues que 1/30 c’est assez difficile de ne pas avoir de flou de bougé.
Auto-portrait avec flash – Canon EOS 6D – Daguerreotype Achromat f/8
Auto-portrait avec flash – Canon EOS 6D – Daguerreotype Achromat f/5.6
Auto-portrait avec flash – Canon EOS 6D – Daguerreotype Achromat f/4
Enfin, le dernier exercice, cette fois avec un fond coloré et lumineux… Encore des auto-portraits. Désolée, je n’avais pas de modèle sous la main. Tant qu’à tester une ambiance veloutée, je vous ai créé une ambiance vraiment home sweet home.
Auto-portrait – Canon EOS 6D – Daguerreotype Achromat f/2.9
Auto-portrait – Canon EOS 6D – Daguerreotype Achromat f/2.9
Auto-portrait – Canon EOS 6D – Daguerreotype Achromat f/2.9
Auto-portrait – Canon EOS 6D – Daguerreotype Achromat plaque étoile
Auto-portrait – Canon EOS 100 et pellicule lomo 800 iso – Daguerreotype Achromat plaque étoile
Auto-portrait – Canon EOS 100 et pellicule lomo 800 iso – Daguerreotype Achromat plaque étoile
En résumé
L’objectif Daguerreotype Achromat est bien un objectif artistique incroyable : des effets différents et une bonne optique. Si vous cherchez un objectif original pour faire des portraits ou des photos de nuit je vous le conseille. Moi, j’ai fini par me l’acheter récemment (juin 2019). Si par contre, les portraits posés ou le trépied, ce n’est pas votre tasse de thé, passez votre tour. Ce n’est pas un objectif pour la photo de rue ou les soirées entre amis! Les photos de nature s’y prêtent aussi assez bien. Allez faire un tour sur Analog Collection et l’article sur les jardins de Giverny.
Kodak Color plus 200 Daguerreotype Achromat 64 mm f/2.9
Le week-end du 11 au 13 novembre est très chargé pour les amateurs de photographie : Salon de la Photo à Paris Porte de Versailles et Photo Fair au Grand Palais! Il va falloir s’organiser pour ne rien louper. Préférez le matin pour le Grand Palais et carrément un jour de semaine pour le Salon. 30 euros pour l’un et gratuit pour l’autre (des invitations sont disponibles très facilement un peu partout sur le net). Petite émotion : il y a déjà deux ans, je vous livrais mes impressions sur le Salon 2014 alors que mon blog était tout frais (et il y avait bien moins de monde!). Aujourd’hui, parmi mes photos, mes toutes premières prises au Canon EOS 6D (plein format!!!).
Salon de la Photo Porte de Versailles
Le Salon de la Photo, ce n’est pas/plus le lieu des annonces officielles (allez plutôt du côté de Photokina) mais cela reste quand même un salon à la française où l’on aime toucher des appareils inabordables et discuter avec les vendeurs. Retrouvez 150 exposants autour de la pratique de la photographie et du matériel. Cette année le salon est situé dans le pavillon 5 et sur deux étages! Vous allez vous y perdre! Il faut dire qu’il attire chaque année plus de monde. La photographie ne connaît pas la crise. Au RDC, sont regroupés les offres de formation, les écoles, les cours particuliers, les voyages, les magazines, la librairie, les laboratoires photos et les sociétés d’impressions. Au deuxième étape : le matériel avec toutes les grandes marques représentées d’objectifs, de boîtiers ou d’accessoires.
Le stand de Dans Ta Cuve
Mais quel monde! Cette année encore, le salon est un véritable succès. On se croirait au salon de l’auto tellement il est difficile de se déplacer dans les allées. Les exposants sont regroupés par thématique mais il est toujours assez difficile de s’y retrouver. En entrant dans le salon, vous allez d’abord retrouver tous les stands concernant les solutions d’impression : les grandes marques comme EPSON par exemple, les photomatons, mais aussi les entreprises de livres photos… Alors là si vous cherchez du livre photo, vous allez être servis! Un peu dommage, quand même, mais soit! Ce salon est aussi pour les professionnels alors pourquoi pas! Des laboratoires de développement photo argentiques ? aie aie aie, c’est le désert… Négatif plus n’est pas présent cette année, lomography non plus… 😥 Heureusement que Nation Photo est là!
Premier constat : mais où est l’argentique???
Au deuxième étage, vous êtes bien dans le showroom et vous allez en prendre plein les yeux! Toutes les marques d’appareils (ou presque) sont représentées : Canon, Nikon, Panasonic, Olympus, Fuji… et j’en oublie! Sans parler des fabricants d’objectifs : Tamron, Sigma, … Dans chacun de ces stands, un bar à (télé)objectifs et des vendeurs assidus qui répondent à toutes vos questions (même les stupides). Je voulais toucher le nouveau Canon EOS 5D Mark IV mais il y avait tellement mais tellement de monde, que je suis vite partie. 😥 Même constat pour l’Olympus OM-D E-M1 Mark II à qui j’ai seulement fait coucou de la main!
Bar à téléobjectifs chez Tamron
Le public fait la queue pour pouvoir essayer un 600 mm sur un Canon 5D Mark II. C’est bien-sûr l’occasion pour les fabricants de présenter leurs nouveautés ou de confirmer leur leadership.
Deuxième constat : si peu de femmes dans les métiers de la photo?
Alors bien-sûr on retrouve les reflexes professionnels qui font rêver (et qui sont inabordables), et on remarque que cette année encore il pleut des « compacts experts ». Traduction? Des appareils photos plutôt petits à glisser dans un sac avec des objectifs non interchangeables mais avec des zooms électroniques et des capteurs surpuissants! Serait-ce vraiment la nouvelle mode? A suivre…
La concurrence est rude. Les uns en face des autres, les fabricants se tirent la bourre pour garder l’attention des visiteurs. Certains proposent des cours de photos (Sony par exemple), d’autres de jolis modèles (envie de photographier une japonaise en kimono?) et les plus malins des conférences. Qui mieux que des photographes professionnels peuvent parler de leur marque?
Yann Arthus-Bertrand (rien que ça) au stand Canon
Les stars du salon et les autres …
Parmi les nouveautés de cette année on retrouve bien-sûr le Canon EOS 5D Mark IV… Petit bijou qui fait grand bruit chez Canon (arrivé le 8 septembre). Faut dire qu’ils n’en sont pas peu fiers. Pour 4000 euros, Canon débarque avec un boitier full frame (24X36), un écran tactile, 30 M de pixels et un AF Dual Pixel. La crème de la crème!
Canon semble également essayer de redorer le blason de ses hybrides (la série M en 2012 qui avait commencé par un flop face à la concurrence de Sony, Fuji ou Olympus). Il faut dire que la série M est sorti bien après le démarrage en force de ses concurrents. Est-ce que Canon ne croyait pas en la percée des hybrides? Un peu décevant le premier EOS M: le design est peu original, la qualité photo excellente, mais la réactivité est faible (autofocus lent) et l’autonomie mauvaise. L’EOS M3 a alors suivi, mêmes remarques : toujours pas de viseur, qualité d’images au rendez-vous mais réactivité mauvaise.
Enfin! Canon sort son EOS M5 (annonce officielle à la PhotoKina 2016)!
Viseur, capteur APS-C (celui du 80D), autofocus Dual et écran modulable… Un boitier de 427 g soit 300g de moins que son concurrent interne l’EOS 80D (réflexe) pour une image comparable (vidéo de l’excellent site : les numériques).
Restons dans les hybrides, puisque c’est le moment de parler du nouvel Olympus OM-D E-M1 Mark II. A des années lumière maintenant de mon petit OM-D E-M5 sorti en 2012,le dernier hybride 4/3 d’Olympus envoie du très très lourd. De nouvelles technologies pour une qualité d’image exceptionnelle et la gestion de l’auto-focus font que le nouveau bébé est carrément prêt à concurrencer les réflexes professionnels! Il faudra débourser quelque 1999 € pour acquérir le boîtier (en fin d’année), sans optiques. Un kit avec le Zuiko 12-40 mm f/2,8 sera proposé, pour 2599 € (ah ouais quand même…).
Puisqu’on est dans les hybrides, descendons chez les « compacts experts » ou ce que j’appelle la bizarrerie du moment! En me perdant dans les allées, je me suis finalement retrouvée chez Sigma (pour regarder les objectifs) et je me suis fait alpaguer (il n’y a pas d’autres mots) par les représentants de la marque qui m’ont alors présenté leur nouveaux bébés : les dp quattro! Alors nouveaux, en fait, pas vraiment.
Le premier Sigma dp Quattro est sorti en juillet 2014. Il s’agit d’un compact avec un capteur Foveon (c’est à dire un capteur APS-C mais avec trois couches superposées). La particularité? Ces appareils ont un objectif non interchangeable à focale fixe. Il va donc falloir choisir de suite si vous souhaitez faire : du portrait (50 mm f/2.8), des photos de rue (30 mm f/2.8) ou du paysage (19 mm f/2.8). Ensuite : impossible de changer. Oui, c’est vrai c’est très très restrictif. Retenez quand même que l’image est d’une qualité exceptionnelle : qualité du capteur Foveon et quand même 39 Mpx.
Sigma dp Quattro et son design totalement atypique : forme bizaroïde et prise en main originale.
Dommage que la fonctionnalité ne soit pas soignée : lenteur de l’autofocus, écran tactile lent, interface peu intuitive (j’ai testé, mais allez faire un tour sur les numériques).
Sigma dp2
On va encore me reprocher de faire de la pub à Canon et pas à Nikon… Qu’y a-t-il de nouveau alors? Et bien chez Nikon, on joue à fond la carte de l’aventure et du 4K avec les caméras « d’action » façon GoPro! Il faut dire aussi que ça fait fureur… Nikon nous présente donc sa série de trois action cam aux angles différents : 360, 170 et 80. Trois types d’usages, trois designs… Comme c’est bizarre, elles arrivent en magasin en novembre… bientôt les fêtes de Noël non? 🙂
Et pour les boîtiers reflex, qu’est-ce qu’on a ? Nikon sort son D5600 un boitier reflex connecté (fonction appelée SnapBridge) juste pour le Salon! Ah quand même!
Et l’argentique dans tout ça?
Le vide sidéral… quasi inexistant! J’ai erré dans les allées, fouiné partout… à part « dans ta cuve » et « Nation Photo », juste un pauvre stand Fujifilm pour ses appareils instantanés Instax Mini! Que s’est-il passé cette année? Et bien je ne sais pas! Négatif plus, lomography, Impossible Project ont peut-être préféré eux aussi le Photokina à Cologne? C’est pas pour autant que j’ai oublié nos amis de Dans Ta Cuve! A l’occasion du Salon, Rémy nous a expliqué comment faire des sténopés avec des canettes de soda! Sabrina faisait de la lecture de portfolio et Lomig nous a présenté son travail de fabricant de films à l’ère digitale.
le stand de Dans ta Cuve
Au détour des allées, nous avons eu des questions assez surprenantes sur l’argentique aujourd’hui. A croire, que la majorité des photographes amateurs pensent que l’on ne trouve plus de matériel pour l’argentique. On leur a bien prouvé le contraire! 🙂
Lomig Perrotin de Films Washi
D’ailleurs, en voyant le programme de Dans ta Cuve, je serai bien restée les 5 jours: sténopé, cyanotype, tirages papiers, développement au vin ou au café… ! Retrouvez-le ici : programme Dans ta Cuve!
Rendez-vous pris pour l’année prochaine! à bientôt!
Vue de Paris – Film Washi Z 400 iso – Canon EOS 100
Cet été, je vous propose de tester de nouvelles pellicules avec moi! Pour commencer, je vous propose une pellicule noir et blanc : la pellicule Washi Z 400 iso de Film Washi! Vous vous souvenez? Film Washi est aujourd’hui la plus petite entreprise de fabrication de film et la dernière à produire des films en France (à St Nazaire). Son créateur Lomig Perrotin, nous propose des films originaux et faits à la main! J’avais déjà testé la Washi X (film couleur avec du grain) et elle m’avait beaucoup plu. Me voilà cette fois-ci dans le monde du noir et blanc… La prochaine ce sera sa petite soeur : la Washi D! Au grain fin et à 500 iso.
Les promesses : Washi Z 35mm 400 iso, pellicule panchromatique négative, proche des pellicules infrarouge noir et blanc, vous offre un contraste optimal, une bonne sensibilité à la couleur rouge et une séparation optimale entre les différents reflets verts. Cette pellicule a été créée à l’origine pour la photographie aérienne – imaginez donc les miracles qu’elle va faire pour vos photos de paysage ! Que vous shootiez dans des conditions d’éclairage ensoleillé, brumeux ou nuageux, cette pellicule garantit que vous obtiendrez des résultats impressionnants.
Où est-ce que je l’ai trouvé? Chez mes copains de la boutique lomography du marais pardi! Elle est également disponible chez Nation Photo et sur le site internet de Film Washi. Chez lomo, elle coûte quand même 12,90 euros… Aie aie aie. Seulement 24 poses. Cette pellicule, est emballée dans un petit étui noir. Sa cartouche ne contient pas de code DX, car Lomig recycle! Rien n’est perdu! Vous devrez donc l’utiliser dans un appareil photo où vous fixez manuellement la sensibilité de la pellicule (iso).
Nom
Film Washi Z
Type
35 mm Noir et Blanc (BW)
Sensibilité
400 iso
Nombre de poses
24
Fabricant
Film Washi
Où est-elle disponible ?
Lomography, foire de Bièvres, Nation Photo, site internet de Film Washi
Caractéristiques
Très fort contraste, proche infrarouge
Maintenant les résultats!
The Cat – Film Washi Z 400 iso – Canon EOS 100
Montmartre – Film Washi Z 400 iso – Canon EOS 100
Océane – Film Washi Z 400 iso – Canon EOS 100
Alizée – Film Washi Z 400 iso – Canon EOS 100
Oh c’est moi – Film Washi Z 400 iso – Canon EOS 100
The J Bi – Film Washi Z 400 iso – Canon EOS 100
The J Bi – Film Washi Z 400 iso – Canon EOS 100
Océane – Film Washi Z 400 iso – Canon EOS 100
Dali – Film Washi Z 400 iso – Canon EOS 100
Montmartre – Film Washi Z 400 iso – Canon EOS 100
Le Verdict
Lomig nous a promis du contraste… Alors là, si c’est ce que vous cherchez, vous ne serez pas déçu! Je trouve que pour les portraits, c’est carrément sympa. Limite saturé. On dirait presque que les photos ont été repassées au crayon noir. J’aime beaucoup. Ce que je trouve presque dommage, c’est que ce contraste est tellement fort, que ces fameuses nuances de verts qui donnent des nuances de gris, on en profite plus! Quand vous regardez les photos ci-dessous (de verdure) le contraste est tellement fort, que l’on ne peut pas vraiment apprécier les nuances. Bref, je suis assez contente du résultat et c’est une pellicule que je vous recommande. Mon seul regret : mais pourquoi est-elle aussi CHERE ???? 😥
Comme je vous l’ai dit avant de partir quelques jours à Paris, je voulais aller faire un tour pour la première fois au salon de la photo. Un grand barnum, qui dure 5 jours, du 7 au 10 novembre.
Aujourd’hui, on va parler un peu d’APN (appareil photo numérique) et de leur capteur. Si vous êtes rentrés récemment dans un magasin revendeur photo, et que vous avez lu les étiquettes pour le plaisir de vous mettre à la page de ce qui se fait de mieux, vous avez surement aperçu Full Frame ou Plein Format. C’est un peu le terme en vogue pour ceux qui s’interessent à la photo car cela se démocratise dans différentes marques (Canon, Sony, …). Alors, avant de vous précipitez (juste parce que vous êtes un geek) sur cette nouvelle innovation, faisons le point. Mais qu’est-ce donc? J’ai fait mes recherches! 🙂
Les formats de pellicules (analogie avec les capteurs)
Le capteur que contient votre APN dépend de votre type d’appareil photo : compact, hybride, reflex… Revenons à l’âge de l’analogique en prenant notre machine à remonter le temps. Et essayons de comprendre les similitudes entre les pellicules et les capteurs, après tout, ce sont leurs ancêtres! A l’époque, les pellicules existaient/existent sous plusieurs formats :
16 mm (ce qui correspond à la largeur du film), avec une taille d’image de 8X11 mm appelé aussi petit format
110, également une bobine de 16 mm mais avec une image de 10X14 mm
120 (avec une largeur de film de 6 cm pour des formats carrés de 5,6 cm), appelé aussi moyen format
le grand format 8″X10″ ou bien 16″X20″
En bref, quand on insère une pellicule dans son appareil photo, on forme une image sur le film sensible. Et la taille de cette image est liée au format de la pellicule comme vous pouvez le voir ci-dessous.
Comparaison des différents formats de pellicules
Ainsi, une pellicule 135 formera des images 2,4X3,6 cm alors qu’un format 120, des images de 5,6X5,6 cm. Après, bien-sûr, vous pourrez tirer les photos sur papier au format que vous désirez. Comme généralement les pellicules bénéficient toutes des dernières avancées techniques qui leur permettent d’atteindre une haute résolution, on peut dire que plus le format est grand, plus la définition des images augmente. Il y a plus de grains d’argent sur une surface plus grande, quelle que soit la résolution élevée de chaque petit grain. Plus un bus est grand, plus vous pouvez mettre de personnes dedans.
Si je veux faire un portrait et qu’ensuite, je veux faire un tirage papier format poster de ce portrait, il faut : 1) que je choisisse une pellicule avec une résolution très élevée pour capter le moindre détail 2) choisir un grand format de pellicules (si possible) pour avoir plus de surface sensible
Maintenant vous pouvez comprendre le délire de Darren Samuelson, avec son énorme appareil photo au format 14X36 cm! Et admirez les détails des photos qu’il a obtenu, juste magnifique.
J’espère que vous avez maintenant compris où je voulais en venir : le format ce n’est pas juste une histoire de celui qui a la plus grande… Pardon, je m’égare.
Les différents capteurs
Passons maintenant aux APN (appareils photos numériques) et à leur capteur. On vient de le voir, le format de la surface sensible (capteur ou pellicule peu importe) impose la résolution de l’image mais aussi la taille de l’appareil photo! En effet, quand votre surface sensible fait déjà 14X36 cm, vous ne pourrez pas avoir un appareil photo qui rentre dans votre poche. La taille de l’appareil photo, fatalement, a donc une conséquence sur votre taille du capteur! Plus il sera petit, plus (en théorie) votre appareil aura un petit capteur.
Maintenant, si on prend le format 24X36 des pellicules 135 comme référence (car il a effectivement été pendant longtemps LA référence des boitiers reflexes professionnels argentiques), on peut comparer la taille des capteurs et appliquer un coefficient de différence de taille. 24X36 étant le plein format, ou bien Full Frame.
les petits capteurs pour compact (format avec proportion 4/3) sont trois fois plus petits que le plein format
le système capteur micro 4/3 pour les hybrides et compacts à objectifs interchangeables est deux fois plus petit
le format APS-C pour les reflexes numériques (Nikon, Sony, Pentax) a un coefficient de 1,5 et 1,6 pour Canon
le format APS-H (Canon EOS 1-D) est de 1,3
le plein format !
Regardez bien le shéma suivant (de wikipedia), on comprend mieux les différentes tailles de capteur! Et les coefficients sont appelés coefficients multiplicateurs.
Vous l’avez compris, plus votre capteur est grand, plus vous atteindrez une meilleure résolution. On ne parle plus de grains sensibles (en argentiques) mais cette fois de photosites. Ils sont aussi appelés mégapixels. Et vous pouvez dire : j’ai acheté un appareil avec 12 millions de pixels. Or à nombre de pixels équivalents, les photosites d’un reflex sont en moyenne 12 fois plus gros que ceux d’un compact! Plus un photosite est grand, plus il captera la lumière avec précision et moins il y aura de bruit, pour finalement une meilleure qualité d’image.
Conséquences sur les longueurs focales
Ohlalala! ça se complique, mais ne partez pas! Quand vous prenez un objectif zoom ou focale fixe, sa focale est inscrite dessus (50 mm, 35 mm, 200 mm) et correspond à l’angle de vue. Vous voulez faire des portraits? Vous prenez un 80 mm. Quand vous voulez prendre un paysage, vous prenez un grand angle (15 à 35 mm).
Or cette longueur focale, cet angle de vue, varie avec la taille de votre surface sensible, donc de votre capteur. Si je prends mon objectif Petzval 85 mm sur un appareil argentique Canon Eos 35 mm 24X36 mm, j’ai bien une focale de 85 mm. Car tous les objectifs ont une focale correspondant à la référence du 24X36 mm. Par contre, si je le mets sur mon EOS 20D numérique qui a un capteur APS-C alors j’applique le coefficient multiplicateur de 1,6. Je me retrouve donc avec une longueur focale « apparente » dans mon viseur de 1,6X85 mm soit : 136 mm! Autrement dit, vous vous retrouvez avec un téléobjectif!
Regardez plutôt la photo prise par photographerslounge.org, à gauche le Canon 5D full frame avec un objectif 50 mm, à droite pour avoir le même cadrage avec le Canon 30D APS-C, il faut « reculer » à une longueur focale de 35 mm.
Longueur focale de l’objectif
Canon 5D (Full frame)
Canon 30D (APS-C)
Coefficient : 1,6
10 mm
10 mm
16 mm
18 mm
18 mm
29 mm
35 mm
35 mm
56 mm
55 mm
55 mm
88 mm
85 mm
85 mm
136 mm
200 mm
200 mm
320 mm
Vous voulez passer au Full Frame ou plein format? Alors pensez bien à cela! Vous avez finalement l’habitude d’utiliser des objectifs qui ont des longueurs focales plus grandes que vous le pensiez. Un 50 mm va certainement vous paraitre bien plus grand angle sur un plein format que sur votre APS-C!
Canon 6D plein format
Attention, ce n’est pas vrai partout! Les compacts avec des touts petits capteurs recadrent finalement pour obtenir à peu près un écart moins flagrant. Je vous laisse faire joujou avec vos appareils photos…
Full frame ou APS-C ?
Vous souhaitez investir dans un nouvel appareil photo numérique reflexe? Et vous hésitez? Retenez une chose importante, certes un boitier plein format se trouve maintenant quasiment au prix de certains boitiers APS-C. Mais vous allez également devoir investir dans les optiques. Si je prends l’exemple du Canon 6D, plein format, vos objectifs de Canon EOS d’APS-C ne conviendront pas. Vous allez devoir réinvestir dans une collection d’objectifs. Ils ne conviendront pas car ils ne s’adaptent pas. De plus, acheter des objectifs de premiers prix qui s’adaptent serait une très mauvaise idée. Le plein format, à la qualité d’image irréprochable, ne se contentera pas d’objectifs bas de gamme où le moindre défaut optique se fera sentir sur un capteur aussi performant. Réfléchissez… L’investissement sera peut-être encore plus conséquent que vous le pensiez!
Comptez quand même 1000 euros le Sony Alpha 7 boitier nu, entrée de gamme. Cet appareil est un hybride avec capteur full frame.
Vous venez d’acquérir un boîtier photo numérique ou argentique et vous ne savez pas quel objectif choisir ensuite? ça tombe bien! On va faire le point ensemble pour mieux comprendre le jargon des objectifs. Ici, volontairement nous considérerons que nous parlons de longueurs focales (sans coefficient multiplicateur induits par les capteurs). Je dédicace cet article à Julien et Jean-Eudes (bon anniversaire!).
Au programme :
1- C’est quoi la focale d’un objectif?
2- Grand-angle, standard ou télé-objectif?
3 – Focales fixes ou zooms?
4 – Quelles sont les marques de qualité?
5 – Les paramètres importants à prendre en compte
1- C’est quoi la focale d’un objectif?
La longueur focale couramment apelée focale, c’est la distance qui sépare le centre optique de la lentille au foyer de l’image. Quand on achète un objectif, c’est l’une des caractéristiques. Elle s’exprime en mm : 8mm, 35 mm, 50 mm etc. Sur la photo ci-dessous, à gauche un objectif « zoom » dont la focale est modulable de 40 à 150 mm alors qu’à droite : une focale fixe de 45 mm. A droite de cette valeur de focale, vous pouvez lire la valeur d’ouverture maximale soit f/1.8.
Plus cette focale est grande et plus je resserre le champ autour de mon sujet, donc plus je zoome (je capture une zone plus petite). Pour comparer, j’ai fait un petit exercice (avec un appareil photo numérique hybride et donc un coefficient de 2). J’ai placé mon objectif sur un trépied et j’ai fixé mon ouverture à f/20 avec une sensibilité iso de 400. J’ai changé de focale pour chaque photo et voilà ce que j’ai obtenu :
Plus votre focale est grande et plus votre angle de champ est rétréci. Seulement de 24°C pour un objectif de focale 100 mm. Le choix de votre focale dépend donc complètement du type de photos que vous voulez faire!
Si vous venez d’acheter un boîtier numérique par exemple parce que vous partez en voyage :
– vous souhaitez photographier des paysages : il vous faut un objectif < 35 mm
– vous allez faire beaucoup de portraits? choisissez un 50 mm ou un 85 mm
– vous serez placé loin de vos sujets? vous désirez un gros zoom? choisissez > 100 mm
– le cas de la macro-photographie : allez faire un tour sur l’article de Tonton photo
On classe les objectifs par type :
Les grands angles :inférieur à la focale 35 mm. Ils sont parfaits pour les paysages. Attention, lorsque la focale est inférieure à 12 mm on parle même de Fish-Eye (voir plus loin).
Les standards : 35 mm et 50 mmpermettent d’obtenir un angle de champ à peu près égal au regard humain. Ils sont passe-partout. On les utilise fréquemment pour les reportages mais aussi pour les portraits.
Les téléobjectifs : de 85 mm à 800 mm… permettent de photographier des sujets très loin. On les utilise avec un trépied pour les stabiliser. Ils sont utiles pour les safaris photo ou les photos sportives.
2- Grand-angle, standard ou télé-objectif?
Les grand-angles < 35 mm
Les grands angles sont nécessaires, voir carrément indispensables pour des photos de paysages. Ils permettent d’avoir un grand angle de champ. Mais attention à ne pas utiliser une focale trop petite, car cela peut déformer les architectures qui sont placées sur les bords de l’image en les courbant. Dans tous les cas ne les utilisez pas pour des sujets près de vous (par exemple pour un portrait) sauf si vous désirez déformer le visage (voir photo plus loin).
New York – Olympus OM-D E-M5 – Objectif Olympus 12-50 mm
En effet, vous obtiendrez un angle de champ très large voir même supérieur à 180°C pour des focales inférieures à 12 mm. On parle alors carrément d’une nouvelle catégorie d’objectifs : les Fisheye. On les appelle ainsi car la lentille externe est carrément bombée pour obtenir un grand angle de champ.
Canon EOS 20D – Objectif Fisheye Samyang 8 mm 1:3.5 CS
Ce type d’objectif est très cher. Si vous cherchez un Fisheye pour votre boîtier digital Canon ou Nikon, avec stabilisateur optique et autofocus, zoom de 8 mm à 15 mm, l’addition monte jusqu’à 1200 euros!
Objectif Canon 8 mm-15 mm f4.0 USM Fisheye prix fnac : 1199 euros
Mais il en existe bien d’autres… et plus accessibles! Il vous suffit de laisser tomber quelques options : auto-focus, zoom… et on tombe rapidement dans des prix abordables : 309,90 pour le Samyang ci-dessous.
Objectif Samyang Fisheye 8 mm f3,5 UMC CSII NIKON AE
Comme leur nom l’indique, les objectifs standards 50 mm ou bien 35 mm sont des objectifs qui savent tout faire et qui sont généralement vendus par défaut avec les boîtiers. Ils correspondent à peu près à l’angle de champ de la vision humaine.
Emeline – Canon EF – Objectif 50 mm
Ils permettent généralement quand vous choisissez une focale fixe d’avoir une très grande ouverture, par exemple f/1.8. Et ça, ça peut donner un effet très intéressant à vos portraits puisque vous aurez un joli flou artistique derrière votre sujet : le bokeh.
CineStill 800 – Canon EF – Objectif 50 mm
S’il ne fallait en choisir qu’un je choisirais celui-là. Pourquoi? C’est l’objectif le moins cher, celui qui est généralement de meilleure qualité et qui permet de faire des photos de paysages correctes et des portraits sans déformation. Si vous souhaitez prendre des photos d’objets au loin, là par contre, vous serez coincés.
Effet Bokeh – ouverture maximale de f/1.8
L’objectif 85 mm : idéal pour les portraits
D’après The Phoblographer, c’est le meilleur objectif pour faire des portraits. Le premier argument est que la profondeur de champ est plus faible qu’avec un 50 mm, moralité, vous aurez toujours des jolis effets flous. Si vous souhaitez photographier un visage seulement, il n’est pas essentiel de vous rapprocher de votre sujet. Vous pourrez donc vous placer à une distance respectable de plusieurs mètres, tout en ayant l’impression de capter déjà tous les détails du visage. Bien-sûr, j’ai un petit coup de foudre pour l’objectif Petzval de lomography.
EOS 20D – Objectif Petzval 85 mm – Canal St Matin
3 – Focales fixes ou zooms?
Maintenant que vous avez défini vos besoins : paysages, portraits, reportages, animalier… Il faut vous décider parmi cette offre gigantesque du marché. D’abord, vous allez devoir choisir entre focale fixe ou zoom. Pourquoi favoriser l’un plutôt que l’autre? Certains d’entre vous pensent que les focales zoom sont bien plus pratiques puisqu’elles vous permettent d’éviter de changer d’objectifs à tout bout de champ. C’est pas faux. Mais si les focales fixes existent, c’est qu’elles ont bien des avantages. Il existe même des objectifs trans-standards avec des amplitudes de focales très très larges allant par exemple de 18 mm à 105 mm, voir même 18-200 mm!
Canon EF-S 18 – 200 mm f/3.5 – 5.6 IS à 419 euros prix fnac
Dans le cas des objectifs zoom, il existe parfois deux valeurs d’ouvertures maximales. Par exemple pour l’objectif Canon EF-S 18 – 200 mm f/3.5 – 5.6 IS ci-dessus, la valeur f/3.5 correspond à l’ouverture maximale à la focale de 18 mm et f/5.6 à celle de 200mm.
La qualité
Les focales fixent permettent en général d’avoir une image de meilleure qualité (plus de piqué, moins de vignetage). Ce n’est pas toujours vrai et l’offre a beaucoup progressé. Par contre, ce qui est certain, c’est qu’il est plus difficile d’obtenir une image de haute qualité à toutes les focales d’un objectif zoom.
Pour les mêmes raisons techniques, les objectifs fixes sont souvent plus lumineuses que les zooms avec des ouvertures maximales qui vont facilement à f/2.8 et carrément f/1.4.
L’aspect pratique
Bien-sûr il est plus pratique d’avoir un zoom 12mm – 50 mm plutôt que trois objectifs : 12 mm, 35 mm et 50 mm. Pas besoin de changer d’objectifs. Vous passerez facilement de la photo de paysage, au portrait sans difficulté.
Le poids
Les focales fixes sont généralement plus légères que les zooms. Alors si vous êtes certains de ne faire par exemple que des portraits, ne vous embêtez pas avec les zooms, qui au bout de votre bras vont finalement vous fatiguer.
Le poids
Le zoom est plus encombrant, plus lourd et plus gros. Néanmoins, comme il combine plusieurs focales, en comparant avec l’utilisation de focales fixes, vous serez sûrement gagnants !
Le prix
En général les focales fixes sont bien moins chères, car bien moins chères à construire : moins de lentilles, moins de pièces. Les objectifs standards font partis des plus économiques. Par exemple, le Nikkor 50mm f/1.8 autour de 170 €, ou le Canon 50 mm f/1.8 autour de 140 €.
Le prix
Les tarifs des zooms varient beaucoup selon que l’on se situe en entrée de gamme ou en gamme professionnelle. C’est d’ailleurs l’un des avantages du zoom : vous pouvez facilement acheter un objectif d’entrée de gamme, économique, pour débuter dans la photo.
4 –Quelles sont les marques de qualité?
Pour choisir un objectif, je vous conseille de regarder d’abord du côté du fabricant de votre boitier : Canon, Nikon, Fuji, etc. Normalement si vous utilisez des auto-focus ou autres réglages, ils ne pourront qu’être optimisés! Disons que l’objectif et le boitier ne pourront que mieux dialoguer ensemble. Ensuite, il existe des marques dites secondaires comme Sigma ou Tamron. Ce sont des marques fiables. Regardez si la différence de prix en vaut la chandelle. Et aussi si votre monture existe (ex : Canon EOS…). Dans le haut très haut du panier, il ya les objectifs Nikkor de Nikon. Si vous ne souhaitez pas poursuivre dans la photo en tant que professionel, je ne vois pas trop l’intérêt de s’acheter des Nikkor mais pourquoi pas!
L’avis de Tonton photo dans son excellent article sur les objectifs:Autre marque très économique : Samyang. Il s’agit d’une marque sud-coréenne qui a la particularité de proposer des objectifs à petits prix. Il y a évidemment une contre-partie : tout est entièrement manuel(sur la plupart de leurs optiques en tout cas). C’est-à-dire que l’autofocus et les modes d’exposition automatiques ne fonctionneront pas sur votre boîtier, car il n’existe aucune connexion électronique. Il vous faudra tout régler à la main.
AF-S NIKKOR 35mm f/1.8G ED
5 – Les paramètres importants à prendre en compte
Le poids de votre objectif
Maintenant que vous avez choisi un super objectif, essayez-le : n’est-il pas trop lourd? Allez vous supporter de le porter plusieurs journées entières quand vous partirez en balade?
La qualité de l’image
Le vignetage : c’est à dire, est-ce que l’image est plus sombre sur les bords de l’image
Le piqué : est-ce que l’image est bien nette sur toute la surface ou contraire l’est-elle moins sur les bords?
Le stabilisateur
C’est souvent lui qui fait le prix de l’objectif. Mais soit dit en passant, il est aujourd’hui assez difficile de prendre des photos sans stabilisateur. Surtout pour des portraits ou des photos animalières (donc généralement pour des focales élevées).
L’ouverture maximale
Si vous choisissez des objectifs pour faire des bokehs, il serait quand même dommage que vous ayez une ouverture toujours trop petite.
L’auto-focus
Il n’est pas obligatoire. Vous pouvez très bien vous sentir très à l’aise avec un objectif à mise au point manuel. Je pense notamment aux objectifs Fisheye, qui sont des objectifs plutpot artistiques dont vous ne vous servirez pas tous les jours. Ce type d’objectifs ne nécessitent pas forcément un auto-focus. Il est important que votre auto-focus soit aussi rapide que celui de votre boitier. C’est d’ailleurs souvent pour cela que l’on conseille le même fabricant que votre boitier. Essayez-le! Est-il rapide ou lent?
La qualité de construction
Votre objectif vous parait-il bien solide? est-il spécifié qu’il resiste à l’humidité? la chaleur? Est-il carrément tropicalisé (c’est à dire résistant aux conditions tropicales : fort taux d’humidité, chaleur, froid)?
Faites un tour des avis sur internet avant de faire votre choix définitif!
Pour aller plus loin
Attention à ne pas confondre la longueur focale et la longueur focale induite par le capteur numérique (APS-C, plein format, micro 4/3) etc. Allez faire un tour dans l’article sur les capteurs.
Le Petzval de lomography est définitivement un super objectif pour faire des portraits. Ma seule déception (oui je ne m’en suis pas encore remise), c’est qu’il ne s’adapte pas sur les appareils photos argentiques! Ni Canon, ni Nikon! Si c’est pas une faute grave, ça!
J’ai eu beau faire tous les magasins du boulevard Beaumarchais à Paris pour trouver un adaptateur objectif EOS-boîtier FD, à part des rires, des mines étonnées et des réponses négatives, je suis rentrée bredouille.
A défaut, je suis quand même repartie avec un adaptateur appareil micro 4/3 – objectif EOS. A quoi ça va me servir me direz-vous? Non, je ne fais pas la collection des bagues d’adaptation les plus inutiles du monde. Il se trouve que quitte à utiliser un appareil photo numérique (sacrilège) avec un objectif de 1840 (on n’est pas à une contradiction prêt), le Canon EOS 20D est loin d’être mon préféré. Je l’adore certes, mais c’est vrai qu’au quotidien, les gros reflexes numériques de papa, c’est quand même le meilleur moyen de se péter l’épaule et de vivre les balades dans Paris comme un chemin de croix. L’Olympus hybride OM-D EM-5 lui, il est assorti à mon gabari!
Mais venons en au fait. Les bagues d’adaptation EOS-micro 4/3 se trouvent aussi sur le site de lomography. Une fois n’est pas coutume chez lomo, la bague est à seulement 24,90 euros, autant dire une affaire.
Le graal : adaptateur EOS – micro 4/3
L’autre gros gros avantage des nouveaux hybrides, en plus de leur taille, c’est qu’on peut jouer avec des filtres artistiques intéressants. Ce que mon vieux EOS 20-D trop tradi, ne fait pas!
La seule chose à savoir à propos des bagues d’adaptation comme celle-ci, c’est que cela change (plus ou moins) votre distance focale.
Autrement dit, si vous adaptez un « grand angle » de 35 mm, il va devenir plutôt un standart aux alentours de 50 mm. Ce problème est minime lorsque vous adaptez un objectif qui est déjà téléobjectif comme le Petzval (85 mm). Il deviendra encore plus téléobjectif : plus que 100 mm. Par contre, vous aurez du mal à adapter les objectifs photos très grand angle comme les Fish eye sur un micro 4/3. Après adaptation, il y a des chances qu’il ne soit plus aussi Fish eye! Je lis la frustation sur votre visage. Moi aussi. Si vous voulez plus d’infos sur les longueurs focales apparentes et les « adaptations » entre les différents appareils, lisez cet article.
Canon EOS 20D – Objectif Fish Eye – Shibuya Tokyo Japan
Une fois la bague en ma possession, je m’ouvre à de nouvelles perspectives artistiques, rien que ça. Déjà avec mon précieux, je m’assure un look à tout épreuve. Me voilà avec mon objectif Petzval monté sur mon appareil micro 4/3 …
Autant dire utiliser une console Louis XVI comme table de nuit dans un studio.
Console Louis XVI, modèle compact pour les studios
En plus d’être très chic, mon objectif Petzval pèse une tonne, ce qui déséquilibre légèrement l’ergonomie de l’appareil micro 4/3. Au moins, en comparaison avec le Canon EOS, j’ai toujours une meilleure prise en main. Voilà la bête : un petit machin avec un ENORME NEZ doré!
Olympus OM-D E-M5 avec l’objectif Petzval
La première chose que j’ai fait pour vérifier que ma bague d’adaptation n’a pas tout modifié sur les effets du Petzval, c’est de tenter un bokeh avec une lamelle à grande ouverture. Ouf, ça marche!
Jardin du Luxembourg – f 2.2 – Petzval – Olympus
Ensuite, une vraie partie de rigolade! Je me suis réglée en mode priorité à l’ouverture de mon appareil pour qu’il puisse s’adapter à la lamelle que j’avais mise. J’ai enfin pu tester différents filtres artistiques façon vintage comme le sepia, le grain noir et blanc ou bien le ton dramatique. Je suis fan. J’ai eu beaucoup de chances car au Jardin du Luxembourg, à Paris, cette fois-là, il y avait une course de bateaux avec plein de gamins! Dommage qu’il faisait très froid. C’était quand même l’occasion pour moi de tester le Petzval dans différentes conditions.
Jardin du Luxembourg – f 2.2 – Petzval – Olympus
Jardin du Luxembourg – f 2.2 – Petzval – Olympus
Jardin du Luxembourg – f 2.2 – Petzval – Olympus
Jardin du Luxembourg – f 2.2 – Petzval – Olympus
Jardin du Luxembourg – f 2.2 – Petzval – Olympus
Jardin du Luxembourg – f 2.2 – Petzval – Olympus
En bref, la bague d’adaptation, c’est vraiment un accessoire très utile pour l’objectif Petzval. Alors pensez-y!