Après 10 campagnes Kickstarter réussies, Lomography est de retour sur le site de financement participatif et presque prêt à produire leur dernière pellicule argentique, la LomoChrome Metropolis, le premier film négatif couleur depuis plus de 5 ans. Suite à l’engouement des fans de lomo pour la gamme de pellicules expérimentales LomoChrome (la LomoChrome Purple et la plus ancienne LomoChrome Turquoise), Lomography a décidé de créer une toute nouvelle édition. La LomoChrome Metropolis sera disponible en 35 mm, 120 (moyen format), 110 (petit format) et 16 mm (pellicule cinématographique). LomoChrome Metropolis promet une formule chimique, spécialement mise au point par Lomography, qui désature les couleurs, atténue les tons et fait ressortir les contrastes de façon pop. Inutile de vous précipiter pour participer, la campagne a trouvé ses fans en moins de 72h ! Et lomography envoyait déjà un message de remerciements :
« Il y a certaines choses sur lesquelles on peut toujours compter; les chats retombent toujours sur leurs pattes, le soleil se lève à l’Est et la communauté analogique fait preuve d’un soutien indéfectible. Nous sommes ravis de voir notre dernier rêve analogique se concrétiser, moins de 72 heures après son lancement – c’est donc notre 11ème projet Kickstarter financé avec succès. Merci, nous n’aurions pas pu le faire sans vous et nous ne pourrions être plus fiers de construire ensemble la nouvelle LomoChrome Metropolis. L’aventure de ce film fantastique est loin d’être terminée, voyons jusqu’où elle nous mènera ! Ne ratez pas l’occasion d’être l’un des tous premiers à shooter avec ce film unique ! Votre contribution permettra de soutenir l’avenir de la photographie argentique et en plus de cela, vous économiserez jusqu’à 25% sur le prix de vente final de la LomoChrome Metropolis ! »
Objectif de 99 319 euros dépassé largement et plus de 1339 conributeurs le 23 juillet, soit 31 jours avant la fin !
On peut juste se demander pourquoi Lomography passe (encore) par ce type de site « participatif » alors que c’est aujourd’hui une entreprise aux reins solides! Teasing ? Technique pour jauger ses fans ? Pourquoi pas… En tout cas : cela fonctionne !
Lomography surfe sur la tendance du #nofilter c’est à dire la faculté qu’ont les photographes argentiques à obtenir des photos façon « filtres Instagram » mais sans utiliser de filtres! Lomography cherchaient également une pellicule qui se développe facilement au labo (procédé C41) : c’est chose faite. Ok, pourquoi pas… mais à quelle prix ?
Spécificités
Type de film : Négatif couleur
Développement du film : Standard C-41
Formats disponibles : 35 mm, 120 (moyen format), 110 (petit format) et 16 mm (pellicule cinématographique)
Sensibilité du film : Sensibilité étendue 100-400 ISO
Balance des couleurs : Équilibré Lumière du jour (5500K)
Grain : Grain fin
Caractéristiques : Noirs profonds, forte dynamique et tonalité sombre des couleurs pour des expositions contrastées
Lomography abat son dernier argument : la flexibilité de la sensibilité. En effet, la petite nouvelle offre une sensibilité large de 100 à 400 iso selon l’intensité des effets que vous souhaitez obtenir.
« Comme notre iconique LomoChrome Purple, la LomoChrome Metropolis a une sensibilité étendue 100-400 ISO, ce qui veut dire que vous pouvez changer de sensibilité à votre convenance (en changeant le réglage ISO sur votre appareil) pour influencer l’intensité de l’esthétique du film. De notre expérience, la LomoChrome Metropolis dévoile tout son éclat quand elle est shootée à la lumière directe du soleil tandis que la précision de la pellicule se révèle plus dans les ombres et montre ainsi son côté dramatique. Plus les teintes seront chaudes, plus le rendu sera susceptible d’adopter des nuances de jaune/vert. »
Les premières quantités de LomoChrome Metropolis seront livrées à partir de février 2020.
Pour voir la liste des contributions disponibles et les quantités restantes, rendez-vous sur la page principale du Kickstarter.
Le nouvel objectif artistique Neptune Convertible Art Lens System est disponible dans les boutiques et le site internet de Lomography depuis décembre 2017. La campagne Kickstarter, lancée le mercredi 3 mai 2017 à 11h, a connu un franc succès et l’objectif initial des 100 000$ a été atteint en deux heures et demi ! Un vrai record pour Lomography ! En une semaine, plus de 430 000$ ont déjà été collectés. Ce septième succès sur Kickstarter vient à nouveau souligner l’enthousiasme des photographes et des membres de la communauté pour la gamme des objectifs artistiques Lomography. Je remercie la boutique Lomography du marais à Paris pour le prêt de cet objectif. On peut quand même se poser la question : est-ce que Lomography a réellement besoin d’une campagne de financement pour lancer ses nouveaux objectifs? Mais laissons Lomo nous en dire un peu plus sur sa nouvelle création :
Le Neptune Convertible Art Lens System offre aux nouvelles générations de photographes des possibilités stylistiques illimitées. Il s’agit d’un seul système composé d’une base optique à laquelle viennent s’associer trois objectifs interchangeables qui vous permettent de shooter avec les trois focales fixes 3.5/35mm, 2.8/50mm ou 4/80mm. Choisissez ensuite la plage d’ouverture correspondant à la focale et utilisez des plaques spéciales pour une infinité de possibilités stylistiques. Grâce à son réglage d’ouverture continu et sans butée, ce système est idéal tant pour les photographes que les cinéastes. C’est la solution pour une totale liberté créative, peu importe le style de photographie auquel vous souhaitez vous adonner.
Mais regardez plutôt la vidéo de Lomography pour mieux comprendre le système interchangeable Neptune :
Un nouvel objectif artistique chez Lomography
Dans la famille des objectifs artistiques de chez lomography, on compte déjà le Petzval 85 mm, le Petzval 58 mm, le Jupiter 3+, Russar+, Lomo LC-A Minitar-1, le Daguerreotype Achromat…. Le système Neptune nous promet bien des choses. Tout d’abord il faut bien comprendre qu’il s’agit d’un système avec trois objectifs et non d’un seul objectif. Il comprend un adaptateur pour votre boitier (Nikon, Pentax K ou Canon), un objectif Thalassa 35 mm f/3.5, un objectif Despina 50mm f/2.8, un objectif Proteus 80 mm f/4.0 mais aussi des plaques d’ouverture artistiques comme le Daguerreotype ou le Petzval. En bref une fois l’adaptateur fixé sur votre boitier, vous vous baladerez avec les trois objectifs et pourrez les interchanger au grès de vos envies et cela très rapidement avec un système à baïonette.
L’intérêt de ce nouveau système?
Il s’agit d’un système versatile et facile à utiliser. Une fois la bague d’adaptation montée, les trois objectifs sont très compacts et vous pouvez les emmener partout avec vous dans une petite pochette. C’est d’ailleurs ce que j’ai fait. Beaucoup plus facilement que si vous vouliez vous déplacer avec trois objectifs : 35, 50 et 80 mm. Chaque objectif tient dans une main!
Deuxième avantage : la qualité d’image. Ces trois objectifs vous permettent une qualité d’image exceptionnelle. J’ai vraiment été épatée. La netteté est incroyable et cela quelque soit l’ouverture.
Enfin, le gros plus ce sont les plaques d’ouverture artistiques que l’on peut ajouter entre l’adaptateur et l’objectif pour obtenir un bokeh original en forme d’étoile, de croix, de soleil, etc.
Parlons du prix? 790 euros pour le système au complet (Nikon, Canon ou Pentax K). Si vous utilisez un hybride micro 4/3, il faudra alors mettre 814 euros pour disposer en plus de la bague d’adaptation. Finalement, ce n’est pas si excessif quand on pense qu’il s’agit de trois objectifs!
Focus sur le bokeh artistique
Apparus pour la première fois sur le Petzval, puis de retour sur le Daguerreotype, tout deux dotés d’une fente pour y insérer les plaques d’ouverture, les effets de bokeh artistiques permettent des effets très créatifs. Regardez plutôt les différences sur les images ci-dessous. Pour un portrait ou juste pour encadrer un sujet au premier plan, c’est le top. Il suffit d’utiliser une grande ouverture et de jouer sur le « flou arrière ». Une petite plaque créative en plus et hop le tour est joué!
Plaques d’ouverture artistiques du Neptune
Pour le Neptune, le système a changé! Et ce n’est pas une mauvaise chose car les plaques qui s’inséraient par la fente avaient un peu tendance à tomber quand on souhaitait faire une photo. Sur le Neptune, cette fois, les plaques sont circulaires et s’insèrent entre l’objectif et l’adaptateur. Elles sont bien fixées. Pas très pratique non plus finalement : pour en changer rapidement, il va falloir à chaque fois enlever l’objectif! 😀
Système Neptune par Petapixel A = plaque d’ouverture B = adaptateur C = boîtier F = objectif
Caractéristiques techniques
• Focales : 35mm, 50mm, 80mm, groupe convertible d’éléments avant
• Ouverture : mécanisme double d’ouverture
• Ouverture via un diaphragme à iris : 35mm: f/3.5, étendue – f/22 , 50mm: f/2.8 – f/22, 80mm : f/4 – f/22, étendue
• Plaques d’ouverture
• Champ de vision : 35mm: 46°, 50mm: 63°, 80mm: 30°
• Montures disponibles : Canon EF, Nikon F ou Pentax K
• Distance minimale de mise au point : 35mm : 0.25m, 50mm : 0.4m, 80mm : 0,8mm
• Composition du système : base de 3 éléments en 3 groupes ; objectifs : 4 éléments en 4 groupes pour chaque focale
• Diamètre du pas de vis pour filtre : 52mm
• Traitement optique : multicouche
• Contacts électroniques : non
• Mécanisme de la mise au point : hélicoïdal
Essai du Neptune
Et me voilà avec le système Neptune en main : l’adaptateur Canon, les trois objectifs et les plaques d’ouverture. Cela tombe plutôt bien puisque je m’en vais faire un petit week-end à Lisbonne! Et mes vacances se prolongeront à Calvi, en Corse. 😉 Ne serait-ce pas justement l’occasion de tester le rendu des couleurs et la netteté des images? Allez c’est parti, je charge mon appareil digital Canon EOS 6D et mes argentiques : Canon EOS 1V et EOS 100. Et si on évaluait ensemble la netteté et le rendu des couleurs en numérique ?
Lisbonne – Canon EOS 6D – Neptune 35 mm
Lisbonne – Canon EOS 6D – Neptune 35 mm
Lisbonne – Canon EOS 6D – Neptune 35 mm
Calvi – Canon EOS 6D – Neptune 35 mm
Calvi – Canon EOS 6D – Neptune 35 mm
Calvi – Canon EOS 6D – Neptune 35 mm
Alors? Qu’en pensez-vous? Pour ma part, je trouve qu’à pleine ouverture et sans plaque, on obtient une netteté d’image dingue. J’ai eu un peu de mal au début avec le système à baïonette qui coince quelques fois, mais globalement, il est effectivement très facile de changer rapidement d’objectif. Les objectifs, eux-mêmes, ont l’air solides et résistants. Même leurs capuchons métalliques forcent le respect. La mise au point manuel, on aime ou on déteste. Ce n’est pas toujours évident de faire le point rapidement, même quand on a l’habitude malheureusement. Il n’y a absolument aucune électronique pour que votre objectif discute avec votre boitier. Résultat, j’ai uniquement travaillé en mode priorité à l’ouverture même si le boitier ne reconnaissait pas l’ouverture de l’objectif. Dans le cas de mon EOS 100, même si le boitier ne reconnaissait pas l’ouverture de l’objectif, j’ai pu lui indiquer manuellement l’ouverture que j’avais choisie sur l’objectif.
Très impatiente de tester en argentique, j’ai choisi d’utiliser les pellicules Kosmo 100 iso (noir et blanc) et les pellicules couleurs Kodak Gold 200 iso et Portra 160. Pas de regret : regardez moi ces détails!
Lisbonne – Canon EOS 1V – Kodak Gold 200 – Neptune 50 mm
Elevador De Santa Justa Lisbonne – Canon EOS 1V – Kodak Gold 200 – Neptune 50 mm
Lisbonne – Canon EOS 1V – Kodak Portra 160 – Neptune 80 mm
Lisbonne – Canon EOS 1V – Kodak Portra 160 – Neptune 80 mm
Lisbonne – Canon EOS 1V – Kodak Portra 160 – Neptune 80 mm
Lisbonne – Canon EOS 1V – Kodak Portra 160 – Neptune 80 mm
Lisbonne – Canon EOS 1V – Kodak Portra 160 – Neptune 80 mm
Lisbonne – Canon EOS 1V – Kodak Portra 160 – Neptune 80 mm
Nouveau système convertible aux multiples possibilités, le Neptune est simple à utiliser, est compact et offre une vraie qualité d’image. Quelle netteté! Plutôt que d’investir dans 3 optiques focales fixes différentes, gagnez de la place et de la créativité. Les plaques d’ouverture apportent un vrai plus aux photos artistiques, notamment aux portraits. Ce matériel est solide, durable, facile à utiliser et vous suivra sur le long terme. Dommage que pour des focales fixes, les ouvertures ne soient pas si grandes. f/4.0 pour un 80 mm, quelle tristesse. Enfin, le petit bémol : la mise au point et l’ouverture tout manuel qui oblige à bracketer pour ne pas se planter dans l’exposition. Sans parler du temps perdu à faire le point (je pense notamment aux photos de nuit). C’est le cas également pour le Petzval et le Daguerreotype, ok, je l’avoue, on s’y fait. Enfin, les objectifs artistiques Lomography restent des objets qui ne sont pas forcément accessibles à tous les photographes débutants puisqu’il vous faudra investir plus de 700 euros quand même.
Sachez que Lomography a d’ores et déjà sorti l’objectif Naiad (15 mm) : le super grand angle qui s’adapte au système Neptune.
Le tout premier appareil photo jetable présenté le 15 mars 1982 par Fuji
Toi aussi tu fais partie du club des « c’était mieux avant »? Les dieux de la photo ont entendu tes prières petit scarabée car… roulement de tambours… oui… oui… les bons vieux appareils photos jetables de nos colonies de vacances qui finissaient cassés, gluants ou perdus ont fait le voyage des années 90 à nos jours. A vrai dire, ils n’ont jamais vraiment quitté le marché, ils attendaient que les projecteurs reviennent sur eux! Et voilà! Tintin! Tu vas pouvoir te (re)mettre à shooter du jetable! Ne plus te poser de questions! Mais alors plus du tout! Dans une poche en soirée (si tu as pris l’option luxe avec flash et qu’il rentre dans ta pochette en lamé), sous l’eau (pour prendre en photo les fesses de Jeannot, ton pote bourré), dans ton cartable de rentrée (pour faire des selfies vintage), dans ton sac de randonnée (avec tes tee-shirts en gore-tex, le bracelet anti-moustique et les cachets anti-tourista), tu pourras rester BO-BO et argenteux. Ton Leica ne posera pas sa démission quand tu en as le plus besoin, hypothéquant un de tes reins par la même occasion. Alleluia! Faisons le tour de ce qui se (re)fait sur le marché et posons nous les bonnes questions : Nicolas (Hulot), si tu nous entends, nous donneras-tu ton point de vue?
Gloire au 90’s : quand plastique rimait avec pratique et non avec polémique
Les années 80 et 90 ont vu fleurir une multitude de petits appareils jetables, pas chers et performants. Légers, solides (du moins suffisamment pour aller au bout des 27 ou 36 poses). Ils répondaient à une problématique bien précise : vous ne souhaitez pas acheter ou bien emporter avec vous votre appareil photo argentique pour des raisons diverses : peur de le perdre, de le casser (trek dans la savane?) ou bien parce que vous n’en avez pas. L’appareil jetable était très facile à utiliser, pas de réglage à faire, juste à armer. Un singe attardé de 4 ans savait l’utiliser! Et d’ailleurs, les enfants étaient aussi la cible! Car le maître mot était bien : le FUN! Aux antipodes de la photo professionnelle, maîtrisée, aux couleurs fidèles et au cadrage parfait, le jetable était surtout FA-CILE.
Oui, les enfants pouvaient en emporter en colonie de vacances… Bien entendu! N’est-ce pas ce que vous avez fait? Immortaliser les premiers souvenirs, créer ainsi nos premières addictions à la photo et par la suite devenir de futurs clients potentiels, non? Oh magie de la stratégie marketing. Le résultat au développement? Mais on s’en fichait bien! Bien-sûr que les photos étaient floues, mal cadrées et les sujets inintéressants (si vous saviez le nombre de pots de fleurs du jardin de ma grand-mère que j’ai pu prendre en photos… bref, passons).
Le BIBI bien cadré et bien frais
Mais est-ce que cela avait beaucoup d’importance? Et bien non ma petite dame! Avouons-le, le plaisir était là quand même au moment précis où en entendait clic! Où on demandait « le flash a marché? ». C’est dans la boîte! Clic! Clac! Merci Kodak! Kodak justement était le roi aveugle au royaume des borgnes. Tellement aveugle, que, ne l’oublions pas, il n’avait pas non plus eu de nez pour le numérique. Mais il existait également d’autres marques, Fujifilm par exemple. Faisons le tour de ceux qui ont résisté malgré la tornade pixels.
William en mode selfie vintage
Kodak, tiens, tiens, a su garder une ou deux références dont le Fun Flash version 27 poses et 39 poses. Le design est… disons… résolument moderne… Vous vous souvenez de la Ford K ou bien de la Fiat Multipla? Des boursouflures un peu partout dont on ne voit pas bien l’utilité. On va dire que la tendance fin des années 90-début 2000 est passée par là. Des formes, des rondeurs! Soit! En attendant, cela reste l’un des appareils jetables du commerce les moins chers.
Appareil jetable Kodak Fun avec Flash 27 poses = 7,80 et 39 poses = 8,90 euros
Appareil jetable Kodak Fun avec Flash 27 poses = 7,80 et 39 poses = 8,90 euros
Quicksnap Marine de Fuji – 11,90 euros – 800 iso, 27 poses et étanche
La révolution GoPro, très peu pour moi. Ok, ok c’est cool de se coller un cube sur le casque de moto quand on est sur le périph, mais à minimum 400 euros… je dis NEIN! Mais ça va pas la tête??? Fuji et Kodak, eux, avaient déjà compris que le succès viendraient des appareils photos étanches avant même le numérique. Personnellement, tu me donnes un joujou à 12 euros étanche et solide, je vais de suite prendre des cours de natation synchronisée déguisée en dauphin. Et là… là… c’est la classe!
FUJI QUICKSNAP MARINE 800 ASA 27 POSES à 11,90 euros
Quicksnap Marine de Fuji – 11,90 euros – 800 iso, 27 poses et étanche
Quicksnap Marine de Fuji – 11,90 euros – 800 iso, 27 poses et étanche
Quicksnap Marine de Fuji – 11,90 euros – 800 iso, 27 poses et étanche
Les nouveautés
Ouvrez les yeux. Vous êtes bien en 2017 et pourtant! De nouveaux appareils jetables font leurs apparitions. Lomography ne boude pas son plaisir d’être dans la vague. En effet, la marque bobo argentique lance trois nouveaux appareils jetables munis de flash baptisés : simple use film camera. Les versions couleurs sont dotés de petits filtres en plastique de couleur à mettre devant le flash. Ils possèdent une focale 31 mm, vitesse de 1/120s, ouverture f/9 et mise au point de 1 m à l’infini. En boutique et dans le shop en ligne, vous trouverez donc :
un film noir et blanc 400 iso (16,90 euros, pellicule Lomography Lady Grey ISO 400)
un film couleur (16,90 euros, chargé avec un film Color Negartive 400 iso)
Paris – Lomochrome Purple 400 iso – appareil photo jetable
Rouen – Lomochrome Purple 400 iso – appareil photo jetable
Ces jetables ne sont pas vraiment « jetables » puisque vous pouvez vous amuser à les recharger avec une nouvelle pellicule. C’est ce qu’a fait Michael Raso de Film Project Photography avec une pellicule infrarouge couleur. A vos risques et périls… 🙂
Finalement, c’est quoi l’intérêt de ces nouvelles bestioles? Et bien tout simplement vous remettre à l’argentique en douceur. Vous n’avez pas d’appareil et vous crevez d’envie de shooter argentique sans investir dans un Diana F+ ou autre? Vous avez la solution. Je trouve que c’est une excellente idée de pouvoir proposer un film aussi emblématique que la purple en jetable. Dommage qu’il soit si cher!!! Pour la version noir et blanc et la version couleur, je ne vois pas trop l’intérêt… Mettre le pied à l’étrier de la bobo-lomo-titude? Faire croire aux incultes de l’argentique que les appareils jetables n’existent plus sauf chez lomography? Les petits filtres de couleur pour flash, avouons-le, c’est seulement du gadget, vous auriez pu les faire vous mêmes, hein, on est d’accord. Si vous cherchez un appareil jetable couleur ou noir et blanc, vous aurez un meilleur rapport qualité/prix chez Kodak, Fuji ou Ilford.
Simple use film camera Noir et Blanc de Lomography pour 16,90 euros (eh oui quand même)
Rappelons le … même si vous faites l’économie de l’appareil photo, il vous faudra compter quand même 10 euros minimum de développement en labo. Soit presque 1 euro la photo. Fun, fun, mais appliquez-vous quand même …
Loin loin, très loin des bobos, vous trouverez l’un des jetables couleur le moins cher : le Novocolor. 27 poses, un flash, garantie 2 ans et 400 iso pour 6,90 euros!!! Celui-ci, je ne sais pas si il est nouveau… A vrai dire, j’attribuerai son année de naissance à 1988, quand c’était encore la mode des K-Way de toutes les couleurs que l’on portait en banane non?
NOVOCOLOR 27 poses, un flash, garantie 2 ans et 400 iso pour 6,90 euros
Film Washi aussi, se met à faire du jetable. Voyez-vous ça! Oui oui! Vous pourrez trouver la pellicule Washi Z pleine de contraste (24 poses)ou bien la pellicule Washi D 500 iso (36 poses) en version plastique. Comptez 12,90 euros. Mais c’est tout de même un grand plaisir de shooter en Film Washi.
Film Washi Z, 36 poses, 400 iso et 12,90 euros
Parmi les moins chers des appareils noir et blanc, vous retrouverez le Fujifilm Quicksnap. Il est disponible au prix de 15,90 euros pour deux appareils de 27 poses à 400 iso. Fujifilm propose un nouveau Quicksnap Fashion. Un produit simple et efficace qui séduira le plus grand nombre grâce à son design ultra-classe noir laqué, voyez-vous ça! Qualité irréprochable. Chargé du film Supéria X-TRA 400 ISO. Ce produit est recyclable car Fuji s’engage à recycler tous ses Quicksnap. Le Quicksnap version couleur existe aussi chez Fuji pour 6,90 euros.
Le quicksnap fashion de Fujifilm : le moins cher des jatables et recyclable!
Les mariages et la photo jetable
Depuis quelques années, l’appareil photo jetable a fait sa réapparition là où on ne l’attendait pas : dans les mariages! Oui oui! Laissés au centre de la table où les invités vont dîner, c’est une jolie façon d’inciter vos proches à se prendre en photo en étant quasi certains de récupérer les photos. Photos de groupe, photos de couples, photos de tables. Et en plus, vous pourrez personnaliser chaque boitier et l’assortir avec votre déco. Il existe des tutos très bien faits à ce sujet.
Mariage d’Emeline et Pierro – 18 août 2012 – Kodak Fun Flash
Bien-sûr, il peut arriver que vos invités partent avec l’appareil, une fois la soirée terminée et vous fasse la délicatesse de vous payer le développement, mais soyons honnêtes, ça arrive rarement. Ou alors, vos amis sont vraiment très généreux. Pourquoi mettre des appareils jetables sur les tables? Les photos du photographe pro sont jolis (quoique) mais parfois un peu trop posées (surtout s’il s’agit uniquement de vos photos de couple). Vos invités shootent de partout mais avec leur téléphone… autant dire que vous ne verrez jamais les photos. L’appareil jetable, lui, vous assure des photos naturelles, parfois même rigolotes ou bien carrément décalées.
Mariage d’Emeline et Pierro – 18 août 2012 – Kodak Fun Flash
Le concept a ses limites et cela peut coûter cher. Surtout si les invités alcoolisés ne pensent jamais à allumer le flash (les boulets), à enlever le doigts des objectifs (ça devient pénible), ou qu’ils ne prennent que des photos de fleurs (je crois qu’ils vous haïssent en secret). Il peut également arrivé qu’ils ne sachent pas cadrer, et si ils combinent tout à la fois, c’est évident : changez d’amis. Contrairement à ce que dit cette dame, le numérique ne changera rien : ils vous détestent ou sont de sombres idiots, dans tous les cas : cessez de les voir, c’est tout.
Oups ! Mariage d’Emeline et Pierro – 18 août 2012 – Kodak Fun Flash
Mariage d’Emeline et Pierro – 18 août 2012 – Kodak Fun Flash
Mariage d’Emeline et Pierro – 18 août 2012 – Kodak Fun Flash
La réalité se situe certainement entre ces deux extrêmes : bien entendu que certains invités oublieront le flash et que vous n’aurez pas 36 clichés réussis sur 36. Et bien entendu qu’il y aura des photos décadrées et des clichés du plan de table ou de la déco. Cependant, vous allez forcément rigoler en voyant des oncles ou des tantes oser le selfie en douce et les réussir aussi bien que les ados ou bien tomber sur des photos de groupe très réussies.
Mariage d’Emeline et Pierro – 18 août 2012 – Kodak Fun Flash
Mariage d’Emeline et Pierro – 18 août 2012 – Kodak Fun Flash
Mariage d’Emeline et Pierro – 18 août 2012 – Kodak Fun Flash
Mariage d’Emeline et Pierro – 18 août 2012 – Kodak Fun Flash
Mariage d’Emeline et Pierro – 18 août 2012 – Kodak Fun Flash
Mariage d’Emeline et Pierro – 18 août 2012 – Kodak Fun Flash
Mariage d’Emeline et Pierro – 18 août 2012 – Kodak Fun Flash
Mariage d’Emeline et Pierro – 18 août 2012 – Kodak Fun Flash
Mariage d’Emeline et Pierro – 18 août 2012 – Kodak Fun Flash
Mariage d’Emeline et Pierro – 18 août 2012 – Kodak Fun Flash
Mariage d’Emeline et Pierro – 18 août 2012 – Kodak Fun Flash
Mariage d’Emeline et Pierro – 18 août 2012 – Kodak Fun Flash
Mariage d’Emeline et Pierro – 18 août 2012 – Kodak Fun Flash
Mariage d’Emeline et Pierro – 18 août 2012 – Kodak Fun Flash
Et les ours polaires dans tout ça?
Non ce n’est pas de la déformation professionnelle que de penser à l’avenir de tous ces petits boîtiers en plastique… Alors ok, Fujifilm recycle (et encore, ça reste à vérifier) mais les autres? Que peut-on dire de tous ces déchets qui vont s’accumuler eux-aussi dans nos décharges? Bah c’est pas jojo tout ça. Oui le polypropylène, polyéthylène et autres plastiques du quotidien se recyclent mais encore très mal et de manière sporadique. Encore faut-il les récupérer dans les centres de tris. En 2017, j’attendais de lomo et des autres, un peu plus disons de … conscience environnementale? Peut-on réellement parler d’innovation lorsqu’il s’agit d’une régression en matière d’écologie? Peut-on encore fermer les yeux sur notre impact environnemental lorsque l’on lance un nouvel objet sur le marché? Je ne crois pas. Et ne me faites pas croire que l’on ne pourrait pas faire les mêmes objets mais en carton recyclé! Elle serait là la nouveauté! Kodak, Fuji, et les autres… au boulot! J’ai bien réussi avec un sténopé alors pourquoi pas vous?
Parenthèse, Ikea lui, sort des appareils en papier/carton recyclé mais numérique! Encore loupé! 😉 Par contre, avoir choisi le sosie de Philippe Katerine pour la publicité, j’avoue, ça, c’était une bonne idée.
Atelier Lomography X Analog You le samedi 5 août 2017
Lomography et Analog You s’associent pour vous faire mettre la main à la pâte! Venez apprendre à faire des procédés anciens. L’atelier aura lieu à la boutique Lomography Gallerie Store du Marais, 17 rue Ste Croix de la Bretonnerie, 75004 Paris. Pour 15 euros, apprenez à faire un cyanotype ou un Van Dike (procédés anciens de 1840) et repartez avec votre sac de plage fait maison avec vos petites mains et votre photo préférée. La séance dure maximum deux heures et vous pourrez même choisir quel moment de la journée vous arrange.
C’est génial ! Comment faire pour s’inscrire ?
Rien de plus simple! Il suffit de remplir le formulaire de contact ci-dessous ou d’envoyer un mail à store.paris.marais@lomography.com avec vos préférences horaires. On vous répond tout de suite et vous pourrez ensuite envoyer la photo que vous souhaitez imprimer sur votre tote bag (résolution 300 dpi). A la boutique, on préparera un négatif à partir de votre photo. Et on vous attendra impatiemment pour vous voir à l’oeuvre. A très vite!
Dans la grande famille des appareils photo de la marque Lomography, on trouve des panoramiques comme le Sprocket Rocket, le Bel Air, l’Horizon ou bien le Spinner 360. La specificité du Spinner 360? Il vous permet de faire des photos à 360°C car il tourne sur lui-même en tirant sur une petite cordelette! Oui Oui!
Le spinner 360° de la marque Lomography
L’histoire des panoramiques
Le Spinner 360° est loin d’être le premier panoramique à 360 ° de l’histoire. Le peintre anglais Robert Barker donna le nom de « panorama » à une de ses peintures sur une surface cylindrique. Le nom de panorama vient du grec « pan » qui signifie tout et « horama » : la vue. Dans la Rotonde du Leicester Square de Londres, les visiteurs rentraient par une plateforme surélevée et pouvaient profiter de la peinture en montant dans les étages. Ils pouvaient par exemple y voir la ville de Londres au milieu de la révolution industrielle.
Rotonde de Leicester Square à Londres 1793
Plus tard, en 1826, Nicéphore Niépce invente la photographie. Et même si les peintures panoramas étaient très intéressantes, à côté de l’émergence de la photographie, cela n’avait pas grand intérêt. L’invention du premier panorama photo par Joseph Puchberger (un autrichien) fit son apparition en 1843. L’apareil permettait de faire du 180°!
Appareil panoramique de Puchberger en 1843
En 1857, M. Garrela (un anglais) invente le premier appareil à 360° avec son mécanisme d’horloge qui lui permet de tourner autour de son axe. Après l’invention du support photographique flexible (en remplacement des plaques en verre en 1888), tout devient possible. L’appareil le plus populaire est alors le Cirkut en 1904 développé par Rochester Panoramic Camera Co. factory. Même si la société a été rachetée par la suite par Kodak et que le Cirkut a été vendu pendant une dizaine d’années, il restait le privilège de certains riches passionnés. Je vous laisse apprécier l’originalité de la bête dans cette vidéo :
C’est alors que Frederick W. Mueller (Baltimore) breveta le Cyclorama, utilisé avant la première guerre mondiale pour des photos aériennes des avions US de la navy. Pendant ce temps, Goeorge Lawrence (Chicago) construisait ses appareils photos panoramiques depuis 1902 et photographiait San Francisco.
Panoramique de John Connon (1887)
Allez, maintenant que l’on sait que le lomo Spinner 360° n’est pas le premier appareil panoramique, intéressons-nous à lui de plus près!
Spécificité technique
Le Spinner 360° de lomography est disponible sur le shop et dans les boutiques pour 89 euros environ. Il se charge avec des pellicules 35 mm couleur ou noir et blanc. Vous n’aurez pas besoin de faire la mise au point, elle est fixe! Vos photos seront nettes de 1 m à l’infini. Son objectif est un peu bizarre puisqu’il est muni d’une fente! Vous disposez aussi d’un pare-soleil en métal que je vous conseille de toujours garder pour ne pas voiler vos photos. Pour prendre une photo, il faudra tirer à fond sur la cordelette, vous tenir prêt et lâcher! Le spinner commencera alors à tourner et à prendre la photo en même temps. Le film avancera par lui-même. Une seule photo fera alors 6X24X36. Le spinner dispose aussi d’un niveau à bulle (avec un petit dauphin dessiné dessus… me demandez pas pourquoi ils ont mis un dauphin!…).
spinner leather edition
Même si le pare-soleil est en métal, par contre le corps, lui, est en plastique. Il existe deux versions : la version beige LEITHER Edition et la version noire. Le seul réglage dont vous disposez est le mode d’ouverture :
le mode petit nuage pour les temps couverts ou les photos à l’intérieur (f/8)
le mode petit soleil (f/16) quand il fait beau
les modes d’exposition sur le côté de l’objectif
La vitesse d’obturation (donc finalement la vitesse à laquelle l’appareil fait un tour) se situe entre 1/125 et 1/250 ce qui est assez rapide! Normalement ces deux modes sont utilisés pour une pellicule classique de 400 iso.
Spinner 360° – Lomochrome purple 400 iso
Mais nous allons le voir, avec ces réglages, vous avez plutôt intérêt à shooter en 800 iso par mi-saison. Trois choses importantes à garder en tête :
pensez toujours à ces réglages de f/8 et f/16 et utilisez toujours le bon mode
en iso 100 ou 200 iso, vous prenez des risques d’être trop sombre (sauf en plein soleil sur les pistes de ski) alors placez vous en mode nuageux
évitez les photos à l’intérieur car le résultat sera certainement des photos sous-exposées : c’est trop risqué!
Comment prendre une photo?
Quelle pellicule choisir?
Vous l’avez compris, le Spinner 360° doit être utilisé dans des environnements très lumineux. Même s’il possède une griffe de flash (qui ne sert pas à grand chose car aucun flash n’a un éclair aussi long), prendre une photo dans l’obscurité est impossible. Il va vous falloir du grand soleil! Et j’irai même jusqu’à dire une pellicule avec beaucoup de sensibilité!
Lumière du soir (17h fin août) : 800 iso
Favorisez le plein soleil
Vérifiez vos réglages avec un posemètre en imposant 1/250 et f/16 ou f/8 pour connaître la sensibilité à utiliser
Le Spinner 360° prend 6 photos 24X36 à la suite. Vous ne ferez donc au mieux que 6 photos panoramiques par pellicule de 36 poses.
Spinner 360° noir
Charger l’appareil
Pour charger l’appareil d’une pellicule, rien de plus simple. Dans un premier temps, enlevez le caoutchouc de son rouage. Puis ouvrez le boitier avec le petit bouton sur le côté. Placez votre pellicule à gauche et tirez sur le film pour l’accrocher sur les crans de droite. Tournez le manche tout doucement pour faire avancer un peu le film. Refermez le boitier et continuer d’avancer un peu le film en tournant le manche. Maintenant, remettez le caoutchouc, vous êtes prêts à shooter!
Prendre une photo
Il existe plein de façons différentes! Mais dans tous les cas, vous allez devoir saisir d’une main le manche du spinner et de l’autre tirer sur la cordelette à fond. Maintenez bien la cordelette tirée. Une fois que vous aurez lâcher la cordelette, l’appareil va se mettre à tourner sur lui-même pour faire la photo.
Laissez libre cours à votre imagination! Mais voici quand même quelques bonnes idées :
1 ) Réunissez vos amis en cercle autour de vous pour faire une photo de copains
Maître mot : plus vous serez nombreux, plus ce sera fou! Et alors, s’ils font des grimaces c’est encore mieux.
2) Placez le Spinner 360° de façon horizontal pour une photo sans queue ni tête
Prêts pour le grand 8? Où est le ciel? Où est la terre ferme? On est un peu perdu là.
3) Oubliez de le tenir droit
Faites tourbilloner l’horizon!
4) Profitez des paysages
Et si le Spinner 360 était l’occasion de faire des photos de paysages magiques?
5) Utilisez des pellicules exotiques
Et pourquoi pas une Revolog Kolor pour commencer?
Rembobinez
Lorsque la cordelette ne veut plus revenir dans le boitier, c’est que votre film est entièrement exposé. Décrochez le caoutchouc. Maintenant poussez le bouton du mode soleil/nuage vers le mode R et rembobinez avec la petite molette situé au-dessus.
Développez et scannez
Votre film est rembobiné. Vous allez pouvoir maintenant le faire développer au labo comme un film normal. Attention! Certains labo ne scannent pas les Spinner 360° car ils n’ont pas les accessoires pour le faire. Cependant, lomography le fait pour vous. Pour cela, il suffit de soit aller en boutique lomo, soit envoyer votre pellicule par voie postale en passant le site internet. Pour les panoramiques, développement + tirage + scans sont à 19 euros!
Comment utiliser ce service :
1. Choisissez le type de pellicule, de développement et le nombre de pellicules que vous souhaitez développer.
2. Ajoutez au panier et passez au règlement. Choisissez l’option de livraison LomoLab Standard.
3. Lomo vous envoie par email les codes de développement. Notez-les sur les pellicules correspondantes puis envoyez les pellicules avec les codes au Lomography Gallery Store
le plus proche. Pour la France : Lomography Gallery Store, 17 rue Sainte-Croix de la Bretonnerie – 75004 Paris
4. ou directement au siège de Lomography à Vienne. Lomo développe vos photos et les envoie directement chez vous !
Une autre possibilité est d’utiliser le scanner pour smartphone de chez lomography (60 euros environ) qui vous permet de scanner vos films 35 mm (après développement) avec votre téléphone portable (tout modèle confondu). Souvent long et fastidieux comme opération! Vous devez télécharger l’application gratuite Lomoscanner (google play ou iTunes store) puis choisir votre modèle de pellicule et régler le contraste, la luminosité ou la température de couleur. Ce scanner pour téléphone fera sûrement l’objet d’un nouvel article! 😉
Scanner pour smartphone de chez lomography
Conclusion
Le Spinner 360° est un appareil très sympa à utiliser. Personnellement, chaque fois que je pars en week-end avec des amis (mariage, voyage…) je l’emmène avec moi. Le seul bémol (et quel bémol) c’est le développement et le scan des photos. Je vous conseille vivement de passer par la boutique lomography et de ne pas chercher à faire plus économique. Vous aurez toujours des problèmes : les labos qui ne scannent pas, l’application smartphone du lomoscanner qui plante avec votre téléphone, etc. Un appareil qui vous fera tourner la tête! Un incontournable de chez lomo!
Si vraiment vous devenez accro au Spinner 360°, sachez qu’il existe aussi des accessoires! Parmi eux, vous trouverez le Motorizer qui vous permettra de « poser » votre appareil photo et de la faire tourner à distance avec une télécommande. Comptez quand même 150 euros de budget pour le gadget (donc plus cher que l’appareil en lui-même aïe aïe aïe).
Et voilà! Après un démarrage fulgurant sur Kickstarter en avril 2016, le nouvel objectif artistique de chez lomography est enfin disponible en boutique en version laiton. Youpi! Le DaguerreotypeAchromat 2.9/64 Art Lens, est un objectif inspiré de l’esthétique éthérée des toutes premières photographies. Le XIXe siècle s’invite en 2016 ! Grâce à la boutique lomography du Marais à Paris (que je remercie chaudement), je vous raconte mes premières impressions. Retrouvez mes images et les détails techniques en vidéo ici :
Un peu d’Histoire
L’esthétique éthérée du tout premier objectif photographique
Charles Chevalier est un ingénieur-opticien français né en 1804 qui travaille avec son père (Vincent) sur la conception de nouveaux objectifs pour microscopes. En 1823, ils commercialisent pour la première fois leurs premiers objectifs dits achromatiques. Deux ans plus tard, c’est Nicéphore Nièpce qui lui demande de l’aide pour ses chambres photographiques. En 1831, Charles se sépare de son père et fonde sa propre entreprise au 163 rue du Palais Royal. Ce n’est qu’en 1839, après l’apparition du procédé photographique Daguerrotype qu’il s’intéresse vraiment à la photographie et s’associe à Louis Daguerre. Le procédé Daguerreotype, découvert en 1835, révolutionne alors les procédés photographiques puisqu’il permet enfin de conserver des images même exposées à la lumière. Après des années de perfectionnement, la découverte de Louis est présentée à l’Académie des sciences par Arago le 9 janvier 1839. Le brevet de Daguerre est acquis par le gouvernement français. Regardez plutôt la vidéo ci-dessous présentant un véritable Daguerreotype à l’Atelier de Restauration et de Conservation de la Photographie (ARCP) de la Ville de Paris en septembre 2016 lors des journées du patrimoine.
Un doublet achromatique (ou achromat) est un doublet de lentilles conçu pour limiter les effets des aberrations chromatique et sphérique. L’achromat corrige les distances focales de faisceaux lumineux de différentes longueurs d’onde pour mieux les faire converger vers le même plan. Cependant, l’objectif de Chevalier donnait aux images une texture voilée lumineuse provoquée par des aberrations optiques lorsqu’il était utilisé avec de larges ouvertures. Le DaguerreotypeAchromat 2.9/64 Art Lens de Lomography met à l’honneur cette esthétique oubliée.
Voici une photo prise en 1838 par Louis Daguerre. On y voit le Boulevard du Temple à Paris. Sur cette photo, on distingue clairement des êtres humains, preuve que les temps d’exposition ont commencé alors à devenir raisonnable!
Boulevard du Temple à Paris en 1838
Le nouvel objectif artistique de lomography
Dans la famille des objectifs artistiques de chez lomography, on compte déjà le Petzval 85 mm, le Petzval 58 mm, le Jupiter 3+, Russar+, Lomo LC-A Minitar-1 … Le Daguerreotype Achromat, nous promet lui aussi bien des choses. Avec sa focale de 64mm, l’objectif permet aux photographes et amateurs de vidéos de composer différents types d’images : des flous artistiques éthérés en choisissant de grandes ouvertutes (maximum 2.9), des bokéh originaux avec de nouvelles plaques d’ouvertures, et des photos d’une netteté cristalline avec de petites ouvertures (jusqu’à f/16).
Comme son grand frère le Petzval, le Daguerreotype est tout manuel! Mise au point manuel et système de diaphragmes Waterhouse (plaques d’expositions à insérer dans une fente).
En plus des plaques d’ouverture classiques, Lomography vous propose pour ce nouvel objectif deux nouvelles séries de plaques aux noms évocateurs : Lumière et Aquarelle. La plaque Lumière baigne vos images dans une lueur douce tandis que la plaque Aquarelle donne à vos photos une texture plus riche et un rendu pictural que l’on trouve très rarement en photographie. Rien que ça!
Focale
64 mm
Ouverture maximale/minimale
f/2.9 et f/16
Distance minimale de mise au point
0,5 m
Mise au point
Manuel (bague hélicoïdale)
Boulangerie Poilane – Canon EOS 6D – Objectif Daguerreotype Achromat
Disponible en laiton ou finition noire, le DaguerreotypeAchromat 2.9/64 Art Lens a été conçu à partir du design de l’optique originelle de 1839, et adapté pour une utilisation au XXIe siècle sur des appareils à monture Canon EF, Pentax K ou Nikon F, ainsi que sur d’autres appareils comme les Sony Alpha, les Micro 4/3 et les Fuji X-Pro grâce à des adaptateurs pour appareil hybride.
Mes premières impressions
Prise en main
Pour mes essais, j’ai utilisé deux appareils 24X36 : un numérique full frame Canon EOS 6D, et un appareil argentique CAnon EOS 100 avec des pellicules lomography 400 et 800 iso. Tout comme son grand frère le Petzval, le Daguerreotype Achromat est assez lourd (tu m’étonnes, tout en laiton!). Il existe en version doré ou en version noir brillant (photo ci-dessous). Le noir est forcément plus discret. Pour ceux qui préfèrent l’argenté, la version chromé est sortie (juillet 2017). Il est livré avec une jolie pochette en cuir et ses plaques d’ouvertures (les fameuses!).
A la première utilisation, on apprécie la mise au point manuelle avec la bague hélicoïdale. Le Petzval lui, était équipé d’une petite roulette parfois fastidieuse à utiliser et vraiment contre-intuitive. Le réglage de l’ouverture est lui aussi manuel, puisque l’on utilise les différentes plaques d’ouvertures du système Waterhouse. Je me demande toujours comment ce système de fente ne finit pas plein de poussière.
Entre la mise au point et l’ouverture tout manuel, vous allez forcément passer plus de temps à « réfléchir » vos photos que sur un objectif auto-focus avec stabilisateur et ouverture automatique.
Ce serait vous mentir, que de vous faire croire que c’est instinctif ou facile à utiliser! Clairement, il va vous falloir un temps d’adaptation de quelques jours. Passées les premières photos floues (à cause du bougé ou à cause de la mise au point) et grâce à un peu de perspicacité, vous allez commencer à vous amuser. Vraiment!
Ce qui est étonnant avec l’Achromat, c’est qu’on a l’impression en regardant notre écran de lecture d’appareil numérique que toutes nos photos sont floues, alors qu’en fait, il s’agit juste de ce fameux effet « ethéré » dû aux aberrations optiques. Sur un écran d’ordinateur, vous pourrez beaucoup mieux apprécier le rendu. Ne les jettez pas de suite!
Canon EOS 6D – Daguerreotype Achromat plaque « étoile » – par Célia
Le Daguerreotype Achromat est équipé d’un pare-soleil. Laissez-le, le filtage est très moche une fois que vous le retirez. C’est un objectif à focale fixe, bien-sûr, 64 mm. Vous allez devoir vous déplacer devant votre sujet pour cadrer. Je trouve que c’est un bon choix de focale. Si vous l’utilisez avec un appareil photo argentique 35 mm (24X36) un 64 mm vous permet de faire de jolis portraits et des photos de rue. Si vous l’utilisez sur votre appareil numérique capteur type APS-C (comme les appareils numériques Canon non Full Frame, Fuji X-Pro 1 et quelques appareils Sony NEX) vous aurez un coefficient multiplicateur de 1,6 ou 1,5, donc un rendu de focale de 96 mm! On commence à être vraiment sur de la focale de portrait, voire pour faire de jolies macros. Pour les appareils photos numériques format 4/3 type hybrides, là, vous allez carrément doubler votre focale! On sera alors sur du 128 mm! Pour en savoir plus sur le « Crop Factor » ou coefficient multiplicateur et vos tailles de capteurs, c’est par ici. Avec votre appareil photo hybride, il va falloir rajouter une bague d’adaptation pour pouvoir monter votre Daguerreotype Achromat monture Canon/Nikon. Vous la trouverez également en boutique (ils ont tout prévu chez lomo!).
Adaptateur EOS-NEX de lomography (24,90 euros)
Les premiers essais effectués n’ont pas été concluants, je ne vous le cache pas. Il faut dire que je me suis mise vraiment dans des conditions drastiques : soirée de Noël avec les copains synonyme de peu de lumière, personnages agités et alcoolisés. Le top quoi! Je ne vous montre pas, j’ai très vite abandonné. Impossible de faire la mise au point avec peu de lumière et les temps de pose même à pleine ouverture étaient trop longs pour ne pas avoir de flou de bougé. Bref, les photos de soirée, on oublie. De toute façon, ce n’est pas fait pour ça!
Canon EOS 6D – Parc Georges Brassens Paris – Daguerreotype Achromat
Photos de nuit
Vous l’avez compris, le principal intérêt des plaques d’exposition c’est d’introduire des formes rigolotes et de faire des bokeh originaux. Pour créer de jolis bokeh, le principe est simple, en général, et d’ailleurs sur n’importe quel objectif, on fait le point sur un sujet proche de soi, et on utilise une grande ouverture. La profondeur de champ sera étroite et vous observerez un flou artistique. C’est ça le bokeh. Seulement si vous faîtes la même chose mais dans des environnements peu lumineux et avec par exemple des lumières au fond, vous verrez que ces lumières prendront la forme de votre diaphragme. Vous suivez? Résultat, si vous utilisez des soleils, vous aurez des soleils… etc. L’imagination sera alors votre seule limite! Vous pouvez également faire ça chez vous avec du carton noir. Je vous explique tout dans cet article : faire un joli bokeh.
Nous y voilà! Paris, la nuit… des lumières… et des plaques d’exposition!
Pont Alexandre III – Canon EOS 6D – Daguerreotype Achromat f/16
Pont Alexandre III – Canon EOS 6D – Daguerreotype Achromat plaque croix
Pont Alexandre III – Canon EOS 6D – Daguerreotype Achromat plaque étoile
Pont Alexandre III – Canon EOS 6D – Daguerreotype Achromat plaque petits points
J’ai pu essayer dans différentes conditions lumineuses et surtout de préférence avec un pied. Lomography n’a pas exagéré, l’image est vraiment de très bonne qualité sur de petites ouvertures comme f/16. Les rendus sont dingues.
Le Louvre – Canon EOS 6D – Daguerreotype Achromat f/16
Le Louvre – Canon EOS 100 pellicule Lomo 400 iso – Daguerreotype Achromat f/16
Le Louvre – Canon EOS 100 pellicule Lomo 400 iso – Daguerreotype Achromat f/16
Le Louvre – Canon EOS 100 pellicule Lomo 400 iso – Daguerreotype Achromat f/16
Le Louvre – Canon EOS 100 pellicule Lomo 400 iso – Daguerreotype Achromat f/16
Les Champs-Elysées – Canon EOS 100 pellicule Lomo 400 iso – Daguerreotype Achromat f/16
Les Champs-Elysées – Canon EOS 100 pellicule Lomo 400 iso – Daguerreotype Achromat plaque croix
En ce qui concerne les résultats obtenus avec les plaques créatives et avec grande ouverture (pour obtenir ce velouté), je dois dire que je suis assez indécise pour l’instant. Les photos sont originales, mais je ne dois pas encore maitriser la netteté de l’image. Elles sont quand même très floues.
Le Louvre – Canon EOS 6D – Daguerreotype Achromat plaque croix
Le Louvre – Canon EOS 6D – Daguerreotype Achromat f/16
Vous en pensez quoi?
Portraits
Pour les portraits, le Daguerreotype Achromat fait aussi des merveilles! Tourbillons, bokeh étoiles… Préferez plutôt des environnements très lumineux derrière le visage à photographier. Voici quelques résultats sans plaques (donc avec une très grande ouverture et un peu de tourbillons) et des résultats avec plaques étoiles/points.
Carole – Canon EOS 6D – Daguerreotype Achromat sans plaque
Mélanie – Canon EOS 6D – Daguerreotype Achromat sans plaque
Vincent – Canon EOS 6D – Daguerreotype Achromat sans plaque
Instacat – Canon EOS 6D – Daguerreotype Achromat sans plaque
par Célia – Canon EOS 6D – Daguerreotype Achromat plaque petits points
Célia – Canon EOS 6D – Daguerreotype Achromat plaque étoile
Pour être certaine que les contrastes sont respectés, j’ai aussi fait des photos avec flash cobra en intérieur très sombre. Sur un fond clair ou moyen (rouge ou gris), les contrastes restent corrects. Les couleurs virent un peu, mais on va dire que cela reste acceptable. La première photo est à f/8, tout est ok pour la netteté. A f/5.6, on commence à apercevoir le tourbillon sur les côtés, on est moins net. Mais au centre, tout est parfait. Cela donne un joli rendu. A f/4 et avec un fond noir, cela part complètement en cacahuètes! La netteté n’est plus au rendez-vous (je précise que ma mise au point était correcte avec un système wifi pour déclencher à distance sur le téléphone) et on voit bien ce flou « éthéré ». Il est clair que ce n’est pas l’objectif à utiliser avec des fonds unis. C’est beaucoup plus intéressant avec des fonds lumineux ou coloré. A noter aussi : l’objectif n’a pas de stabilisateur optique! Alors pour les poses plus longues que 1/30 c’est assez difficile de ne pas avoir de flou de bougé.
Auto-portrait avec flash – Canon EOS 6D – Daguerreotype Achromat f/8
Auto-portrait avec flash – Canon EOS 6D – Daguerreotype Achromat f/5.6
Auto-portrait avec flash – Canon EOS 6D – Daguerreotype Achromat f/4
Enfin, le dernier exercice, cette fois avec un fond coloré et lumineux… Encore des auto-portraits. Désolée, je n’avais pas de modèle sous la main. Tant qu’à tester une ambiance veloutée, je vous ai créé une ambiance vraiment home sweet home.
Auto-portrait – Canon EOS 6D – Daguerreotype Achromat f/2.9
Auto-portrait – Canon EOS 6D – Daguerreotype Achromat f/2.9
Auto-portrait – Canon EOS 6D – Daguerreotype Achromat f/2.9
Auto-portrait – Canon EOS 6D – Daguerreotype Achromat plaque étoile
Auto-portrait – Canon EOS 100 et pellicule lomo 800 iso – Daguerreotype Achromat plaque étoile
Auto-portrait – Canon EOS 100 et pellicule lomo 800 iso – Daguerreotype Achromat plaque étoile
En résumé
L’objectif Daguerreotype Achromat est bien un objectif artistique incroyable : des effets différents et une bonne optique. Si vous cherchez un objectif original pour faire des portraits ou des photos de nuit je vous le conseille. Moi, j’ai fini par me l’acheter récemment (juin 2019). Si par contre, les portraits posés ou le trépied, ce n’est pas votre tasse de thé, passez votre tour. Ce n’est pas un objectif pour la photo de rue ou les soirées entre amis! Les photos de nature s’y prêtent aussi assez bien. Allez faire un tour sur Analog Collection et l’article sur les jardins de Giverny.
Kodak Color plus 200 Daguerreotype Achromat 64 mm f/2.9
OoooOooOh le beau cadeau que j’ai eu à Noël! Dans cet article, je vais vous livrer mes premières impressions sur ce nouvel appareil lomo disponible depuis décembre 2014 dans les boutiques lomography. Vous pourrez également juger de mes premières photos format 6X6 (à New York).
Avant l’arrivée du Lomo LC-A 120, l’éventail des appareils photos format 120 était déjà large : le Diana F+ (photo ci-dessous), le Rolleiflex, le Lubitel 166+, le Belair 6X12 (premier appareil automatique format 120 de chez lomo). Le Rolleiflex et son imitation moderne (le Lubitel de chez lomography) ne sont pas automatiques : l’ouverture et la vitesse doivent être réglés manuellement. Je vous conseille d’ailleurs de télécharger une appli « Lightmeter » pour ne pas faire n’importe quoi.
Le format 120 était déjà un concept exploité par la marque emblématique lomography. Appellé aussi moyen format, 6X6 ou format carré, ce type de pellicules en « bobine » reste néanmoins assez cher : en moyenne 10 euros la pellicule de 12 poses.
Quant au Diana F+, d’utilisation plus simple, il dispose de deux réglages : ouverture (nuageux, partiellement nuageux, ensoleillé et sténopé) et mise au point.
Gros plus : le LC-A 120 est tout automatique! Il suffit de régler la distance du sujet à photographier et la sensibilité de votre pellicule et il s’occupe du reste. Voyons les points positifs et les points négatifs…
Ergonomie :
Quoi de plus important dans un appareil photo que le plaisir de l’utiliser? Comme d’habitude avec lomography, ne comptez pas sur une notice d’utilisation exhaustive. Elle ne sert absolument à rien! Le Lomo LC-A 120 est hyper pratique : rapide, léger, compact. Il a tout pour plaire. Le seul hic : ces foutues pellicules 120 qui nous obligent à changer de pellicules toutes les 12 poses. Grrrrrr…. Il est doté d’un bouton MX pour « multiple exposure », juste à côté déclencheur, qui permet d’exposer plusieurs fois un cliché. Bien placé, assez difficile à déclencher : pas de risques de prendre des double expos sans s’en apercevoir. La molette pour avancer le film, elle, est carrément difficile à tourner.
Attention, quand vous voulez charger un nouveau film : les petits boutons qui permettent de libérer les axes des bobines sont fragiles. Avant de shooter, n’oubliez pas de régler la distance de votre sujet à photographier! Et go!
Points positifs :
1) C’est le meilleur pour la photo de rue! Son objectif grand angle 38 mm 1:4.5 permet d’obtenir des photos sans trop déformer les perspectives ni les visages. Sa mise au point au « 0.6 » permet même de faire des selfies!
New York Yellow cab – Lomo LC-A 120
Le Mont St Michel
Selfie time à St Malo
Notre Dame de Paris – Lomochrome purple
2) Il est petit et léger! Si je le compare au Rolleiflex, qui pèse très lourd, le LC-A 120, lui, tient dans une poche de veste.
3) Réconciliez-vous avec le format carré. Le format 6X6 est tellement plus original que le 24X36.
4) Son corps tout en plastique le rend beaucoup plus robuste que le Rolleiflex.
5) Faites des multiplesexpositions! Des doubles, des triples…
6) La qualité de l’image : excellente. Contrairement aux appareils du mouvement lofie (comprendre lomography), qui pronnent le vignetage, le flou et les grains épais : ici il n’en est rien! OUF!
Les points négatifs :
Comme beaucoup des appareils lomo, malheureusement, le lomo LC-A 120 fait un peu merdouille. Est-ce que c’est le plastique?
1) Le bouton MX (multiexposition) est parfois susceptible. Il arrive de se retrouver bloqué : impossible de tourner la molette pour avancer le film
2) Son prix!!! Comptez quand même 399 euros…
3) Charger son appareil avec une nouvelle pellicule est parfois délicat! Comme dirait le magazine phoblographer : pain in the ass!
4) Impossbible de rajouter/changer l’objectif : quel dommage
5) La petite « étoile » pour changer les iso tourne parfois toute seule … mauvaise surprise garantie!
Je vous l’accorde, son look est quelque peu bizarre… Un tazer? un disque dur externe? Une arme de science-fiction? Et c’est quoi ces quatre petits yeux globuleux? Vous n’y êtes pas du tout! Le Supersampler de Lomography est un appareil photo argentique qui prend 4 photos pour le même cliché mais en décalé. Vous l’avez compris, vous aurez donc quatre images les unes à côté des autres mais différentes. Prenez quelque chose en mouvement et vous en verrez la décomposition.
Kanazawa – Lomo iso 800 – Supersampler
Parlons technique!
Il se charge avec des pellicules 35 mm. Sur cet appareil : pas de viseur. Il va falloir tendre le bras et essayer de cadrer tant bien que mal. Vous avez le choix entre deux vitesses : 4 images en deux secondes ou 4 images en 0,2 secondes. Choisissez en fonction du mouvement à figer!
Pellicules
35 mm (conseillé 800 iso)
Focale
Fixe 24 mm
Ouverture
Fixe f/11
Vitesse d’obturation
Vitesse lente : 4 images en 2 secondes
Vitesse rapide : 4 images en 0,2 secondes
Prise de Flash
Non
Mise au point
Fixe de 0,3 m à ¥
Matériau
Plastique
Et la petite cordelette? Elle sert à quoi? à avancer le film pardi! On tire sur la corde, on vise et on déclenche à la vitesse de l’éclair!
Et alors on en pense quoi?
Le Supersampler est un appareil photo vraiment très sympa. A chaque fois que je pars en week-end ou en vacances je le prends avec moi car il est léger, tout petit, solide et très facile à utiliser. Contrairement à ce que l’on croit, même si le sujet à photographier ne bouge pas, cela donne quand même des photos sympas et originales!
Cancun – Lomo iso 800 – Supersampler
Aeroport de Miami – Lomo iso 800 – Supersampler
New York – Lomo iso 800 – Supersampler
Au début, j’avais fait quelques essais avec des pellicules iso 100 ou 200. Cet appareil n’est vraiment pas fait pour de faibles sensibilités! Comme son ouverture est seulement de f/11, il lui faut beaucoup de lumière ou à défaut une grande sensibilité: au moins iso 800! Le boîtier est vraiment très solide. Par contre, le mécanisme interne est très fragile! Vous avez intérêt à charger et décharger vos pellicules avec douceur, sinon, comme moi, vous allez le casser! J’ai cassé la cordelette aussi : oui, je suis une petite bourrine.
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Les + :léger, pratique et super fun !
Les – :fragile au niveau des mécanismes et à utiliser uniquement à l’extérieur avec beaucoup de lumière
Le Supersampler est disponible sur le site de lomography ou dans les boutiques pour la somme de 55 euros.
Un lomographe c’est quoi? C’est tout simplement le nom que l’on donne aux photographes fan de la marque lomography. Si vous shootez avec des appareils photo lomo et que vous alimentez souvent votre compte avec des photos et des articles, alors vous aussi vous êtes un lomographe! Aujourd’hui, il me tenait à coeur de vous montrer les lomographes que je trouve les plus poétiques et les plus créatifs. En quoi ils se différencient des photographes classiques? Ils mêlent leur imagination aux techniques folles de la lomography : doubles expositions, formats de photos exéburants, couleurs saturées et bokeh délirants. Préparez-vous à vous en prendre plein les yeux!
Fotobes
Fotobes habite à Brighton au Royaume-Uni, de son vrai nom Toby Mason. Il est très actif sur les réseaux sociaux : Flickr, Twitter, lomography… Il se caractérise par ses photos de tunnels, ses couchers de soleil et ses couleurs carrément explosives de contrastes. Il utilise beaucoup les techniques de double exposition et de Splitzer pour des photos à effet miroir. Ses appareils préférés : Lomo LC-A 120 et Lomo LC-A +. Il est également adepte du « film Swap », c’est à dire de la surexposition du travail de deux photograhes sur la même pellicule avec parfois deux appareils photo très différents. Les résulats sont très poétiques. Mais jugez plutôt!
Fotobes – LC-A + – Kodak Portra – London – tunnel
Fotobes – LC-A + – Splitzer pour un effet miroir – Kodak Elitechrome EBX (Expired)
Film Swap – Ogo et Fotobes – sténopé et Lomo LCA 120
Hodachrome
Hodachrome (Hodaka Yamamoto) vit au Japon à Gifu. Sa particularité? C’est un professionnel de la pellicule Redscale! Il est tellement fort qu’il a même inventé une technique, celle appelée EBS (pour Both Side Exposure ou bien : exposer la pellicule des deux côtés). Son travail sur les doubles expositions en miroir est tellement rigoureux, qu’il frôle la perfection!
C.C.Wu habite à Tapei (Taïwan). Il aime les photos panoramiques avec l’Horizon Perfect, les couleurs saturées, l’objectif Petzval, et la lomochrome purple. Retrouvez C.C.Wu sur Flickr, sur facebook. Son imaginaire est plein de jolies asiatiques aux poses lassives.
Gocchin (Yoshitaka Goto) vit lui aussi à Gigu au Japon. Il échange souvent des pellicules avec Hodachrome pour faire du film Swap. C’est un as des doubles expositions et des traitements croisés qui donnent des couleurs différentes. Le Splitzer est son meilleur ami. Il l’utilise pour mélanger des paysages qui n’ont rien à voir (un chateau dans le ciel) ou bien pour créer des photos miroirs.
Gocchin Fuji Provia 100 F Lomo LC-A+ Takashima Shiga
Gocchin Fuji Provia 100 F Lomo LC-A+
Gocchin Fuji Velvia 100 (traitement croisé) Lomo LC-Wide Hong Kong
Gocchin Lomo LC-A+ Kodak E100VS New York
Gocchin Lomography Lady Grey BW 400 Lomo LC-A+ Hong Kong
Vous voulez vous (re)mettre à l’argentique? Mais pour cela, il vous faut un appareil photo! Nous faisons le point ici sur comment vous procurer votre premier appareil photo argentique.
1- Où le trouver?
Les brocantes et les vide-greniers
D’un point de vue financier, c’est l’endroit rêvé! Dans les brocantes et les vide-greniers, les particuliers aiment à se « débarasser » de leurs objets. Alors soit vous tombez sur un collectionneur d’appareil photo et dans ce cas il sera dur de négocier, soit vous tombez par chance sur un particulier qui n’y connait pas grand chose et vous pourrez certainement obtenir un prix intéressant. Mon conseil : ne pas hésiter à fouiner et aussi à vérifier le matériel (voir en fin de cet article). Car le problème est là : vous ne serez pas certain de la qualité de ce que vous achetez. Demandez qui était l’utilisateur de l’appareil photo peut vous donner des indications sur le soin apporté. Est-ce que c’est la personne qui le vend?
Dans deux ans, on ne fabriquera plus de films ! FAUX
La société française Lomig basée à St Nazaire et vieille de seulement quelques années lance la production d’un tout nouveau film : Washi. Ce projet est emblématique du retour de l’argentique sur le devant de la scène photographique. On leur souhaite bonne chance !
Vous cherchez une brocante sympa ou vous ne vous ferez pas rouler? Allez faire un tour à la Foire à la photographie de Bièvres! Cette foire est l’occasion de discuter avec des passionnés, de voir des objets de collection magnifiques et de trouver votre nouvel appareil!
Internet
Sur le Net, préférez les annonces des acheteurs professionnels. Il devrait vous fournir une garantie et une réparation en cas de défaillance. Pour l’achat auprès d’un particulier, choisissez plutôt dans votre région, vous pourrez éventuellement voir le matériel. Dans tous les cas, vérifiez bien que vous être protégé (retour à l’envoyeur, remboursement) au cas où le matériel est abimé. Pour cela passez par exemple par Paypal. Voici quelques sites :
On ne fabrique plus d’appareils? FAUX. Contrairement aux idées reçues, il existe une large gamme d’appareils photo argentiques commercialisés et neufs! D’ailleurs la société lomography est le bel exemple du retour de l’argentique dans le monde de la photo. Lomo, comme on l’appelle, est une entreprise autrichienne qui vend et produit des appareils photos à tous les prix : du petit gadget en plastique (Diana Baby format 110 à 45 euros) au superbe Bel Air ou Lubitel.
La boutique des hipsters! Si vous décidez de commencer par Lomography, investissez dans un appareil photo quand même un peu « sérieux ». Vous aurez des photos au style vintage et vous pourrez apréhender certains paramètres quand même. Un Diana F+ fera l’affaire. Avec le Diana F+, vous utiliserez des pellicules format 120. Vous apprendrez la mise au point, la sensibilité, la double exposition et l’ouverture. Malheureusement, en surfant sur la mode les appareils lomo sont très chers. Comptez déjà 80 euros pour un Diana F+ sans accessoire.
Leica! La marque au point rouge emblématique du luxe et de la qualité continue de commercialiser certaines gammes argentiques. Parmi les réflexes, les bridges et les compacts numériques, on peut trouver la gamme M. La gamme M argentique est incroyable de robustesse et de qualité. Il s’agit d’appareils à visée télémétrique. A coup sûr c’est un investissement pour un appareil qui vous suivra toute votre vie. Néanmoins je le déconseille aux débutants.
Leica M prix indicatif : 4090 euros
Mais il n’ya pas que Lomo ou Leica et heureusement! Canon et Nikon n’y sont pas en reste… Le Nikon F6 est toujours commercialisé par la société Nikon (site officiel). Il est à vocation professionnelle et reste dans la lignée de la qualité Nikon.
D’un niveau de perfectionnement inégalé sur le marché des reflex argentiques, il combine vitesses élevées et haute qualité. Ses innovations mécaniques lui confèrent une stabilité et une robustesse exceptionnelles, ainsi qu’un fonctionnement silencieux.
Vous le trouverez par exemple sur Amazon pour la coquette somme de 1800 euros. Et sans optique! De nouveau, ce n’est pas un appareil pour commencer.
Nikon F6 – réflexe argentique professionnel toujours commercialisé neuf pour 1800 euros
Le Nikon FM 10, moins cher et avec un look plus vintage est plutôt réservé à l’apprentissage de la photo. Parfait pour commencer!
Nikon FM10 réflexe pour l’apprentissage encore commercialisé neuf pour 500 euros environ
Les revendeurs spécialisés occasion
Je pense que c’est la meilleure idée. Les boutiques qui achètent et vendent de l’occasion associent : conseils des vendeurs, garantie du matériel, choix et bon rapport qualité/prix (contrairement au neuf). Comparé à Internet, vous tomberez rarement sur de mauvaises surprises. Certaines boutiques proposent des garanties de 3 mois (ODEON Photo, 73 boulevard Beaumarchais 75003 Paris). Si vraiment votre matériel ne fonctionne pas, vous pourrez facilement retourner à la boutique. Attention toutefois au prix pratiqué : ils sont parfois plus élevé que ce que vous trouverez sur le net. N’achetez pas tout de suite, comparez les différentes boutiques du quartier, ou les prix sur internet. A Paris, le quartier entre Bastille et République : tout le boulevard Beaumarchais est le temple de la photo (et de la moto mais ce n’est pas le propos)! Il suffit de vous y promener pour comparer les boutiques entre elle. Une après-midi à flaner et vous trouverez forcément votre bonheur. Dans tous les cas les discussions avec les vendeurs, passionnés seront toujours enrichissantes.
Dans ma collection, le Leica R5 (300 euros environ avec optique 50 mm), le Canon A-1 (200 euros environ) et le Canon EOS 100 (69 euros sans optique) viennent du boulevard Beaumarchais. Ils sont de très bonne qualité! D’ailleurs ce sont d’excellents appareils pour débuter.
Les appareils photos fabriqués dans les années 70 jusqu’à 85-90 allient look vintage, matériaux solides (métal) et mécanique robuste. Sans parler qu’ils sont dotés de tous les modes pour apparendre la photo : mode P, A ou Tv. Tout ce qu’il faut pour débuter!
Selon leur année de fabrication ils sont dotés d’un peu d’électronique : autofocus, mode programme ou automatique. Grâce à ces améliorations, et si vous avez vraiment du mal à vous lancer dans le mode tout manuel, vous pourrez quand même prendre de jolies photos sans réfléchir. Cela rassure.
2- Que faut-il vérifier avant d’acheter?
Quand je suis dans une brocante et que je tombe sur un appareil photo intéressant, la première chose que je fais c’est de regarder discrètement avec mon téléphone sur internet : la fourchette de prix, la rareté et l’année de fabrication. Cela me permet d’estimer à peu près le prix raisonnable que je peux négocier. Le rêve c’est quand on tombe sur un utilisateur tellement précautionneux que l’on trouve la boîte d’origine, le mode d’emploi et tous les accessoires. Mais c’est extrêmement rare. Si c’est le cas, vous avez à faire à quelqu’un qui soit ne s’est pas beaucoup servi de l’appareil, soit quelqu’un qui a beaucoup pris soin de son matériel : un bon point!
L’aspect extérieur : rayures, usures est très important. Il peut vous donner une info sur la fréquence d’utilisation. Les appareils en métal noir laissent parfois aparaître une trace de patine : on voit le bronze. Voilà pour le premier contrôle. Rentrons dans les détails
La mousse et les joints. Ouvrez l’appareil photo et regardez l’état des joints et des mousses. Sont-elles abimées? Sont-elles écrasées? Si les joints sont secs ou abimés ils comprometront l’étanchéité de votre appareil. Regardez également si la lumière extérieure rentre dans l’appareil.
Le déclencheur. Appuyez sur le déclencheur et écoutez le bruit. Est-ce que vous avez l’impression qu’il y a de la poussière? des ressorts cassés?
Les commandes. Faites tourner les commandes et vérifier qu’il n’y a pas de crissements ou de grognements.
Le logement des piles. Ouvrez et regardez si des vieilles piles n’ont pas coulé.
Vérifiez l’obturateur. En ouvrant l’appareil et en déclenchant, regardez si les rideaux sont abimés, rayés ou si il y a des fuites de lumière. La meilleure façon est de placer l’appareil en pose longue, le rideau sera fermé plus longtemps.
3- Quel appareil acheter pour débuter?
Mon conseil : acheter un reflex. Quelque soit la qualité ou la marque de votre appareil photo reflex, c’est avec les reflex qu’il vous sera le plus facile de modifier et donc d’apréhender les aspects techniques : l’ouverture, la sensibilité ou la vitesse, mais également changer d’objectif. N’achetez pas d’appareil compact. Tous les réglages seront en mode automatique et la qualité de la photo obtenue sera moyenne. Vous n’apprenderez rien aux principes de la photo. Par la suite, vous pourrez par contre acheter différents types d’appareils, car tout sera plus facile.
Si vous désirez un appareil neuf et que vous souhaitez apprendre la photo, choisissez des marques plutôt moyenne gamme. Car autrement le budget s’élève très haut rapidement!
Le vivitar 3800N
Les américains l’appellent le « Student Camera » ou appareil d’étude. Acheté aux USA, l’appareil arrive dans une magnifique boîte bien décorée et colorée. Un kit complet comprenant l’appareil, l’objectif, le sac TP, un petit sac photo (trop petit certes), un parasoleil, un flash électronique ainsi qu’une pellicule noir et blanc 36 poses.
L’appareil est fourni avec une 50mm 1,7 de superbe qualité ou un Zoom plus classique de 35-70mm. Pour moins de 200 euros (Amazon par exemple), vous trouverez facilement un appareil neuf, complet et relativement performant.
Si vous vous orientez vers les appareils d’occasion, et que vous avez déjà des appareils photos numériques, je vous conseille si possible de vous orienter vers les même gammes version argentique. Exemeple : vous avez déjà un reflexe EOS D (pour digital), alors achetez un EOS mais argentique. En vous renseignant un peu, vous pourrez utiliser les mêmes optiques. Les optiques EF des Canon EOS numériques sont compatibles avec les EOS argentiques. Vous ferez l’économie des optiques!
Les appareils reflexes argentiques sont classés en trois catégories (c’est encore le cas aujourd’hui pour les numériques) : amateurs, expert et professionnel. Je vous déconseille les amateurs, trop faciles et trop tout automatique pour un gain financier très faible. Les reflexes amateurs et experts d’occasions se situent dans la même fourchette de prix. Les professionnels seront peut-être trop compliqués pour les débutants. Je vous conseille les appareils argentiques de dernière génération : commercialisés de 1990 à 2000. Comme le numérique est sorti à peu près en même temps, ils sont peu onéreux, de bonne qualité et sont vendus un peu partout facilement. Les Canon EOS 30, 33, 3 sont des appareils experts. Le Canon EOS 3000N est un appareil amateur intéressant (cf l’article de dans ta cuve). Autres appareils : Minolta Dynax 7, Dynax 600si Classic, 800si, les Pentax MZ-5, MZ-3. Dans tous les cas, comptez entre 10 et 50 euros pour les appareils amateurs, entre 50 et 300 pour les experts et experts avancés et enfin entre 300 et 800 pour les professionnels (EOS 1, F5, F6 Dynax 9).
Canon EOS 3000N – entre 10 et 50 euros
Les appareils anciens comme les Rolleiflex, les Exa Ihagee sont très beaux et très classes : tout en métal, ressorts et mécaniques anciennes. Cependant selon leur rareté ils peuvent assez chers. De plus, plus ils sont vieux, plus vous prenez le risque qu’ils soient abimés voire même inutilisables. Je vous conseille de plutôt viser les années 70 à 90. Plus répandus, tout aussi vintage et plus solide et accessibles (voir plus haut)!
Certains appareils marchaient à pile au mercure. Vous ne les trouverez plus dans le commerce! Encore une complication. Si vous avez fait quand même l’acquisition de ce type d’appareil, allez faire un tour dans le FAQ de la photo argentique.